TRIBUNE LIBRE : Le pays va mal ? Mais, les Congolais refusent « la kermesse des imbéciles » qu’on nous impose.

Jean-Claude BERI

TRIBUNE LIBRE :  Le pays va mal ? Mais, les Congolais refusent « la kermesse des imbéciles » qu’on nous impose.

DAC

Tout semble se détraquer au Congo si l’on se fie aux derniers événements politico-sociaux, mais le Congolais demeure un roc de confiance en son avenir.

Les derniers événements qui ont marqué l’activité politico-social congolaise sont de nature à disgracier tout le pays. L’échec de la visite de SASSOU a Dubaï, affaire Sarah NDENGUET, affaire du viol de Mme ONDZIE, pour ne citer que ces derniers obscurcis l’image de tout un pays. C’est à se demander qui dirige réellement le Congo-Brazzaville ? Serait-ce le clan SASSOU et son système mafieux ou les futurs prétendants aux différents postes régaliens qui s’activent pour saborder l’image de tout un pays ? La question mérite d’être posée.
Ce ne sont pas les réseaux sociaux, comme semble le prétendre les aboyeurs du gouvernement, qui sont à l’origine des déboires des différentes de délégations qui ont lamentablement failli à leurs missions. Mais plutôt c’est la suite logique d’une série d’accumulation de mauvaise perception de gouvernance conduite par une équipe, non seulement des amateurs, mais également par un laxisme à la rigueur. Le pays va mal parce que nous avions à la tête des hommes et des femmes qui pratiquent la politique de la pyramide inversée. Tout est conçu pour leur propre intérêt. Notre économie se dégrade, des pans entiers notre quotidien s’effondrent, un peu partout les inégalités se creusent, les violences s’accumulent. Les injustices, les inégalités et l’impunité prennent le dessus sur les institutions et l’autorité de l’Etat, les responsables encouragent cet état de fait pour sauvegarder un Larbin de pouvoir finissant. On est devenu un peuple ramolli, car on craint la répression militaire, la sanction discriminatoire. On préfère tous se recroqueviller sur nous-mêmes, médiocrement préoccupés par nos petites affaires personnelles. Malheureusement, il faut bien admettre que l’égoïsme nous concerne tous. Et le pouvoir en place l’a bien si bien compris et utilise tous les artifices pour contraindre le peuple a cette soumission humiliante.
Face aux multiples accusations, de plusieurs ONG, de détournement, lui et ses proches des millions de dollars, d’avoir conduit l’économie congolaise à une existence en sursis due à des choix pervers et totalement destinée à des profits personnels, d’avoir infantilisé les Congolais en les rendant amorphes et dépendant de quelques leaders malhonnêtes et manipulateurs… On se retrouve à vivre dans une société dont l'activité de la débrouille devient la norme. C'est la seule façon de survivre dans une société en plein sous-développement économique et bousculée par les inégalités. Tout est de savoir si la peuple congolais a la capacité de se muer en un peuple vindicatif et prêt à faire valoir son droit à la dignité.
Dans 10 mois 2024 va s’achever et le Congo sera toujours dans un désordre général qui ronge depuis maintenant tant et tant d’années notre quotidien. Pourquoi le peuple Congolais sombrent-ils de plus en plus dans une dégénérescence, une déchéance voire un déclin qui semble inéluctable ? Depuis tant d’années, que ce pouvoir, prive les Congolais de leur liberté, ne serait-il pas temps que l’on se prenne en charge ? Inutiles de ressasser les incompétences multiformes de ce gouvernement, mais je m’autorise ici, néanmoins à être critique vis à vis de mon propre peuple, un peuple dont je suis issu, un peuple souvent en errance, dépossédé de ses droits, mais toujours debout et déterminé, un peuple viscéralement attaché à ses traditions, un peuple fier de son identité… Un peuple bien vivant, car on ne meurt que de ses propres faiblesses.
Il faut savoir parfois être sévère envers son propre peuple, avec une grande sagesse, un peuple certes conquis, mais jamais n’est soumis, un peuple qui en fait a besoin d’une lutte à mener pour se sentir exister.
Commençons par rejeter « la kermesse des imbéciles » qu’on nous impose. Sachons revendiquer notre droit d’être à la bonne table. Notre peuple n’est pas la guenille des kermesses que le clan au pouvoir appelle intimidations, l’économie nomme chantier des corrupteurs et pilleurs. Ce pouvoir est notre car il nous a servi des œuvres d’art que l’on appelle monuments aux morts, POOL, 4 mars 2021, CHACONA, ORNANO,
Mobiliser la conscience congolaise n’est certes pas chose aisée tant il est vrai que celle-ci est diluée dans un fatras de divisions ou mauvaises volontés… A chaque velléité, le Congo répond par un sourire ou une colère. Le réveil que nous souhaitons à ce peuple s’embarrasse le plus souvent de détail que d’essentiel.
Il n’y a pas de libération sans un sens de patriotisme aigue, c’est à ce niveau surtout que l’éparpillement est catastrophique. Le phénomène est directement lié au fait que le pouvoir actuel a enfermé la conscience congolaise. Il le noie dans un flot de slogans illusoires qui ont fortement marqué nos dernières générations.
Nous assistons à la prolifération des actes antirépublicains, les uns aussi sectaires et tout aussi ambigus que les mêmes bourgeonnements des partis dits d’oppositions congolaises. Tout se passe comme si le Congo ne pouvait se définir une ligne politique propre au Congolais, au tempérament de l’homme congolais. Le vrai congolais doit aller vers un nationalisme qui, en somme, n’est qu’une prise de conscience de celui-ci. Alors devons-nous, tous ensemble hurlons dans les oreilles des Congolais qui refusent obstinément d’ouvrir les yeux ou d’entendre ? Oui sans aucun doute en espérant que ce hurlement perce la brume dans laquelle trop de nos compatriotes se bercent.
Si nous combattons pour un idéal, pour une vision de la vie, nous combattons avant tout pour la survie du peuple congolais, pas pour un clan, ni encore d’une ethnie spécifique, de notre identité congolaise. RÉVEILLONS-NOUS !!!!! Heureusement, l’optimisme à l’égard de l’avenir du Congo ne semble pas être une question partisane.

DAC
Jean-Claude BERI


TRIBUNE LIBRE : Congo-Brazzaville : Le pays n'est plus gouverné, ni dirigé.

Jean-Claude BERI

TRIBUNE LIBRE :  Congo-Brazzaville : Le pays n'est plus gouverné, ni dirigé.

DAC

Le décalage entre les déclarations de l'exécutif de notre pays et la pratique, pour ne pas dire la « vraie vie, ou le quotidien des congolais », s'accentue au gré des décisions hasardeuses de l'administration Mbochis au pouvoir.
Le président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, serait : victime de son discours-mensonge depuis des années et n'aurait pas d'autres choix que celui de la fermeté concernant la pseudo gouvernance, sinon il est entre la démission de sa politique ou la démission de sa gouvernance.

Le pays se meurt, la population est aux abois, l’insécurité est galopante, les pauvres n’en peuvent plus, la population est dans un désarroi qui frise le désespoir, le pays n’est plus dirigé. Nous sommes à la fois témoins et victimes de trop de crimes, trop d’injustice et d’inégalités. Face à cet état de fait, face au constant processus de déshumanisation de tout un peuple.

À quoi cela sert-il de s’accrocher au pouvoir de façon même illégitime ou illégale quand plus de la moitié de sa population vit dans l’insécurité alimentaire chronique ? Pourquoi vouloir à tout prix prolonger ou terminer un semblant de mandat sans pouvoir garantir la sécurité des vies et des biens, la libre circulation des personnes ? À quoi sert un président ou un gouvernement incapable de stopper le train de la mort qui sème le deuil au sein de la population au quotidien. Comment un pays peut-il vivre en détriment des nominations farfelus, des militaires qui ne servent pratiquement à rien, sinon à creuser encore le déficit du trésor public.

L’arrogance de ce pouvoir a atteint des sommets insoupçonnés , c’est la critique faite au Congo depuis une lecture des observateurs extérieurs. Si on veut vraiment avoir une diplomatie d’influence, le pire, c’est de tomber dans ce cliché, dire qu’on a raison sans écouter. Sur la scène internationale, on reconnaît à plusieurs voix qui se lèvent devant tant d’amateurisme, un certain activisme serait en marche, une capacité à faire bouger les lignes.
ll y a des critiques faciles, de la part de différentes institutions ou pays mais il faut savoir raison garder. Le Congo n’a pas déclenché une action crédible. Mais le Congo est un pays discrédité, il est plus simple de le critiquer, notamment moralement, sans craindre de mesures de rétorsions. Mais l’image du pays se dégrade clairement à l’étranger. A quoi nous sert une conseillère (Françoise Joly) qui manifestement ses conseils produisent un effet dévastateur
Alors que la situation du pays se corse Sassou Nguesso s'arrache les cheveux pour tenter de sortir le pays de la crise économique, seulement il est de plus en plus fatigué et au bout de son action.
Ce n’est qu’un secret de polichinelle, en coulisses ceux qui aggravent cet état de fait, mettent du sien pour accélérer le remplacement. Au grand des autres factions des divers clans. L'objectif est clair : endiguer le réveil de SASSOU et accélérer l’après SASSOU. Il n’a plus confiance en ses ministres, ces derniers hésitent de lui faire le moindre reproche sur n’importe que sujet.
L'État ne remplit pas ses engagements envers le peuple, ce qui n'est pas une découverte mais, surtout on voit des lignes budgétaires incontrôlées vers la présidence, les incantations du gouvernement sont très éloignées de la vraie du peuple. Il est désormais acquis que la situation s’oriente vers une gestion extérieure du pays.
On connaît la suite de l’histoire. Ici, on a affaire à rien de moins qu’un amphithéâtre intime. Et ça, ça fait beaucoup plus que de simples travaux d’amélioration de la sécurité du pays. Le Rwanda dirige-t-il le Congo ? le mot est lâché ….
Cette désolante saga est encore pire quand on sait que les irrégularités et les excès de SASSOU ont transpiré, pas seulement les 169 millions de fr CFA du ministre des finances, en tant que gardien de la bonne utilisation des ressources du pays, de stopper ça et d’ouvrir une enquête : il ne l’a pas fait. Qui peut contredire SASSOU ?
La dégringolade continue en particulier pour ceux qui, toute leur vie, ont contribué au pillage de notre système de protection financière de profiter de la situation.
Facture totale, on nous parle de près de 4 milliard de francs en deux visites à l’étranger EMIRATS ET L’ITALIE. Une somme considérable pour un pays sangsue. Ce qui permet au peuple congolais de spéculer sur les grands mensonges de SASSOU et le droit au pillage. D’autant que les fonds utilisés seraient à aider théoriquement destinés au projet de la revalorisation de la jeunesse.
Il reste encore une voie possible pour le gouvernement s'il veut conserver une certaine crédibilité : renoncer à ce pourvoi en cassation et assumer ses responsabilités. A-t-il le courage politique ?
Au vue d’œil le Congo se fracture de l'intérieur en laissant s'affronter les institutions entre elles.
Cet épisode révèle à nouveau de manière très claire le manque de cohérence dans la conduite des affaires publiques signalé plusieurs fois par les observateurs financiers.
Et tous les Congolais sont à la fois témoins et victimes de ces incohérences et de ces luttes qui pourtant n’occupent pas des magistrats et des fonctionnaires absolument convaincus de leur bon droit. SASSOU a le droit de tout prendre, de dépenser sans compter, c’est dire que l’argent du peuple est son argent.
En réalité, si notre pays était vraiment gouverné, tout aurait dû être réglé par la démission et la condamnation. Il s'agit clairement d'un dysfonctionnement de l’ensemble des fonctionnaires qui ont tous failli à leurs obligations. Sur de tels sujets c'est au politique de trancher, pour peu qu'il en ait connaissance, avant que le ridicule de ce type de situations n'apparaisse au grand jour comme c’est le cas aujourd’hui.
Une conclusion s’impose : notre pays n'est pas gouverné, il est administré par des clans familiaux. Ce ne sont pas les congolais qui sont au cœur de leurs préoccupations car tout en ignorant le bon sens ils poursuivent une logique de conservation du pouvoir, sans âme, froide, qui ignore l’essentiel : la survie du peuple congolais

DAC
Jean-Claude BERI


TRIBUNE LIBRE :La préoccupante multiplication des souffrances humaines.

Par Jean François BISSILA

TRIBUNE LIBRE :  La préoccupante multiplication des souffrances humaines.

Par Jean François BISSILA

Notre pays le Congo-Brazzaville compte 5,7 millions* d’habitants dont 47% sont âgés de moins de 18 ans, selon les experts de la Banque mondiale.
En principe le gouvernement est non seulement censé prendre en compte les préoccupations exprimées par les citoyens, mais également il doit œuvrer pour le bien-être du peuple. Il est affligeant que la population Congolaise soit confrontée aux difficultés vitales engendrées par les politiciens véreux qui exercent le pouvoir gouvernemental. C’est vrai que les concitoyens connaissent le chômage massif, les jeunes sont les plus touchés, le taux de chômage a atteint 67% selon le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) . L'emploi est une problématique au Congo-Brazzaville, par contre la seule alternative que le gouvernement offre aux citoyens de rejoindre les rangs de l’armée afin d'assurer l'hégémonie d'un potentat octogénaire ; De quoi alimenter les inquiétudes sur le sort réservé aux jeunes Congolais. Curieusement l’armée est devenue une pourvoyeuse d’emplois. Les militaires sont les fonctionnaires les mieux payés , voici leurs différents salaires :
Un Caporal touche entre 80 000 et 300 000 francs CFA ( 122 euros et 457 euros )
• Un Sergent perçoit 345 770 francs CFA (527 euros )
Un Lieutenant touche 1 902 400 francs CFA ( 2 900 euros )
Un Général émarge à plus de 3 millions de francs CFA ( 4 573 )
Les Forces armées du Congo-Brazzaville (l’Armée de terre, l'Armée de l’air, la Marine et la Gendarmerie) sont dirigées par 48 Généraux dont 25 sont originaires (Département de la Cuvette) .

Et pourtant, la vocation des militaires consiste non seulement à maintenir la protection des concitoyens, mais également la protection du territoire national.
Malheureusement certains Congolais s’engagent au sein de l'armée non pas avec la conviction de défendre la patrie, mais pour faire allégeance à SASSOU .
En 2022, l'effectif des Forces armées du Congo-Brazzaville était d'environ 40 000 soldats dont 20 000 soldats liés à la sécurité présidentielle, selon le site
Américain Global Fire Power. Notre pays occupe la vingt sixième place en ce qui concerne le classement des puissances militaires en Afrique .

En 2023 , le budget consacré à la Défense nationale était de 152 998 437 300 francs CFA .
Les militaires demeurent les godillots de SASSOU, mais aussi les persécuteurs du peuple. Rappelons-nous de la croisade contre la population vivant dans le Département du Pool, comme en témoignent les documentaires mettant en exergue les exactions commises par les hommes en treillis .

On ne peut qu'être ému en écoutant les témoignages émouvants des survivants. Les militaires sous les ordres d'un dictateur tue sauvagement ses propres ressortissants. Ces sanguinaires étaient déployés dans le Département du Pool durant une année et huit mois ; Ils ont commis des crimes contre l’humanité.

Nous avons appris grâce aux ONG des droits de l’homme que les militaires ont coupé les arbres fruitiers afin que les survivants puissent mourir de faim.
Ces agissements sont aux antipodes des devoirs qui régissent la profession, le Congo-Brazzaville est relégué au rang des pays où règnent l’oppression.

Les libertés publiques sont mises à mal par les soldatesques. La nation Congolaise a perdu toute crédibilité en ce qui concerne les droits inhérents à la personne humaine.

N’oublions jamais la date de Mardi 21 Novembre 2023, une opération de recrutement avait dégénéré vu que le ministère de la Défense dirigé par Charles Richard MONDJO depuis douze années , organise le recrutement des jeunes âgés de 18 à 25 ans pour renforcer les effectifs de l'armée afin de permettre à un putschiste impénitent de conserver un pouvoir usurpé depuis près de vingt-sept années . Malheureusement 31 jeunes candidats sont morts, j'éprouve de la compassion en rendant hommage à nos jeunes compatriotes décédés

Par Jean François BISSILA

*6.142 180 habitants en 2023 https://lesechos-congobrazza.com Les résultats du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), a été dévoilés le 29 décembre dernier par la ministre en charge de la Statistique, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.


TRIBUNE LIBRE :POINTE-NOIRE : Méfions-nous des mesures « tape à l’œil de SASSOU »

Jean-Claude BERI

TRIBUNE LIBRE : POINTE-NOIRE : Méfions-nous des mesures « tape à l’œil de SASSOU »

DAC
Jean-Claude BERI

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso effectue une visite de travail à partir du 26 février 2024, le programme de celle-ci nous ait édifié par la direction nationale du protocole qui annonce une série d’inauguration allant de l’énergie a l’éducation pour donner une nouvelle impulsion à la capitale économique du Congo en proie à grosse déficit d’infrastructures.
De quoi réjouir plus d’un congolais si ces mesures pouvaient résoudre les véritables soucis quotidiens des pontonegriens(es). C’est à croire que le pays est englué dans un environnement d’inorganisation et d’amateurisme.
Après le camouflet d’Emirat arabes, on aurait pu penser à une prise de conscience de l’équipe gouvernementale pour impulser une nouvelle façon de gouverner. On continue à s’enfermer dans une logique illusionniste. En effet, paniqué et empêtré dans des doutes devant les rumeurs qui courent tout le pays, le pouvoir de Brazzaville joue au l’embellie sociale, à au travailleurs acharné, à semer d’illusion le peuple de Pointe-Noire par une série d’inauguration ceci afin d’éviter la fronde qui monte.
Brazzaville, la capitale serait incapable de tenir une semaine sans coupure d’électricité, sans coupure d’eau, mais on s’empresse d’aller inaugure une usine de gaz naturel liquéfié. Sans vouloir trop m’avancer seulement on sait ce que les mesures ou les inaugurations de SASSOU produisent juste après son passage. Ce sera encore une grosse sortie d’argent dont demain le peuple découvrira l’étendu de la mascarade.
Alors que beaucoup d’observateurs de la communauté internationale et l’opposition nationale lui demandent vivement d’abandonner son projet suicidaire d’être le seul maitre à bord de la destinée congolaise, car ses mesures ou ses promesses ne sont suivi d’aucun effet positif sur le peuple.
Malheureusement l’histoire se répète ici, le pouvoir de Brazzaville comme d’autres régimes totalitaires en leur temps, manque un grand rendez-vous, celui de passer par la porte étroite qui inscrit les grands Hommes dans l’histoire.
La construction du future Université de LOANGO serait un plus pour cette population dont l’engouement pour le savoir n’est plus à démontrer. On le sait tous que l’interaction entre les politiques menées aux niveaux national et transnational concernant l’enseignement supérieur, la science et la technologie, ainsi que l’industrie et d’autres domaines, et mis en lumière certains des effets qu’elle exerce sur le plan de l’organisation géographique dans différents contextes régionaux. Seulement a-t-il pris soin de mesurer la nature et l’importance de l’engagement des universités à l’échelon régional sont influencées par les instruments d’action mis en œuvre dans le cadre de structures de gestion à plusieurs niveaux. Ou s’agit –il seulement d’édifier encore une infrastructure qui risque de tomber demain dans le domaine des « éléphants blancs »
Regardant de près ce qu’est devenue l’université de KINTELE, une infrastructure moderne au capacité étonnante qui aurait pu rehausser le niveau des congolais seulement cette institution s’est enferme dans une logique de pouvoir malsain et anti-éducatif.
La question qui se pose est de savoir s’il est possible d’encourager les universités à réaliser pleinement leur potentiel dans le processus social complexe et multidimensionnel sur lequel repose la production de connaissances dans une économie du savoir qui se mondialise. Et non qui s’enferme dans une logique de prédominance. Les responsables de l’élaboration des politiques doivent créer des conditions qui permettent aussi bien aux individus qu’aux établissements de jouir d’une grande autonomie, car ils pourront ainsi plus facilement exercer leur esprit d’entreprise et leur sens stratégique et faire face à la concurrence internationale avec la promptitude nécessaire.
L’université de LOANGO doit sortir de cette logique gouvernementale absurde qui voudrait que l’éducation soit malléable a la politique.
La gestion de l’université de LOANGO devrait tenir compte des initiatives ascendantes et de l’importance que revêtent la coordination et la définition des priorités à l’échelon central (POINTE-NOIRE). Les instruments d’action ayant des effets d’« uniformisation et de nivellement qui empêchent établissements et individus de tenter des expériences et de prendre des risques, conduisent généralement des universités surchargées et insuffisamment financées à se montrer encore plus conservatrices et réactionnaires. Nous rejetterons que ce pouvoir nous lègue une université à l’image de KINTELE.
Ainsi MAKASSO et sa bande d’incapable doivent se servir de cette aubaine, chercheurs et responsables de l’élaboration des politiques doivent mieux connaître la nature et l’importance de l’engagement des universités au niveau régional, ainsi que les facteurs qui en déterminent la forme. Définir des stratégies et des instruments adaptés à la situation qui leur est propre, en tirant parti des ressources offertes par une économie du savoir qui se diversifie.
Ce gouvernement brille par une série de faits médiocres et inacceptable qui me pousse à émettre un doute quant à la réalisation efficiente de cette université.
Les paisibles populations de Pointe-Noire doivent s’approprier de cette infrastructure afin d’en faire une réalisation d’avenir dans le cadre de la transmission du savoir et de l’élévation de l’éducation
Méfions-nous des mesures « tape a l’œil de SASSOU » tout est illusion et manipulation.
Dans cet esprit, j’appelle le pouvoir de Brazzaville à prendre des résolutions constructives pour une solution responsable et apaisée à la crise, notamment celle du dialogue et du partage du pouvoir national, afin d’éviter au Congo ce que redoutent nombreux.

Aussi, au nom de l’intérêt du Congo, j’invite très respectueusement mes frères et sœurs de la Diaspora à l’unité, à se mobiliser et à soutenir notre peuple dans son refus de l’agenda manipulatrice du pouvoir de Brazzaville.
SASSOU n’est pas à sa première inauguration, toutes remplis d’échecs. La solution pour arrêter ce fiasco d’avalanche d’échecs est de faire concerner toutes les parties prenantes évoluant, intervenant et exerçant dans le domaine éducatif.

Jean-Claude BERI


TRIBUNE LIBRE :Congo-Brazzaville : La vraie-fausse inauguration à Pointe-Noire de l’exportation du GNL congolais par Eni

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

TRIBUNE LIBRE : Congo-Brazzaville : La vraie-fausse inauguration à Pointe-Noire de l’exportation du GNL congolais par Eni.

Le démarrage de l’exportation du GNL (gaz naturel liquéfié) congolais vers l’Europe à partir de Pointe-Noire par Eni (société italienne d'hydrocarbures) a débuté le 27 février 2024 par une vaste mascarade.

Monsieur Denis Sassou Nguesso est apparu avec un sourire béat devant une vanne, qui est une vanne, tel un capitaine devant le Titanic congolais qui sans conteste se dirige tout droit vers les icebergs de la médiocrité de la Ligue du Nord, cette mafia qui a pris en otage tout le peuple congolais.

« Sassou m’a tuer » est l’antienne que toute congolaise et tout Congolais doit clamer haut et fort au quotidien.

L’arnaque de l’inauguration du démarrage de l’exportation du GNL congolais par Eni réside dans le fait que la société italienne d’hydrocarbures et son sous-traitant la société américaine Expro basée à Houston ne sont pas prêts dans la mise en œuvre de l’exportation du gaz congolais. Ainsi pour duper le peuple congolais et la communauté internationale, la vanne actionnée par monsieur Denis Sassou Nguesso le 27 février 2024 n’est que celle du pipeline approvisionnant la Compagnie Électrique du Congo (CEC S.A.), dirigée par un Italien de la compagnie Eni, et dont l’État congolais est actionnaire majoritaire à 80% et Eni à 20%.

La Compagnie Électrique du Congo (CEC S.A.) a une capacité énergétique de 475 mégawatts qui sont sous-utilisés ; seulement 180 mégawatts sont utilisés du fait de l’état défectueux des lignes de transport d’électricité de la société privée E2C, société du clan Sassou Nguesso, qui possède l’historique de l’ancienne SNE (Société Nationale d’Électricité) à savoir la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’électricité sur tout le territoire congolais. Tout ceci explique les fréquents délestages et la pénurie d’électricité que nous observons dans les villes de Dolisie, de Brazzaville et dans une partie du Nord du Congo-Brazzaville.

Après le Rwanda, l’ltalie avec Eni tels des charognards exploitant impitoyablement les malheurs des autres, se précipitent sur le Congo-Brazzaville devenu une charogne par une gestion calamiteuse du PCT (Parti congolais du travail), parti-État et ses alliés, la source de tous les malheurs du peuple congolais.

Ayant fêté la veille avec faste l’anniversaire du PDG d’Eni, monsieur Claudio Descalzi, tout le gratin congolais s’est retrouvé le 27 février 2024 afin de donner un spectacle affligeant au peuple congolais de la vraie-fausse inauguration sur le site du champ à gaz Litchendjili, dans le département de Pointe Noire, avec un Président congolais qui est devenu une marionnette dans les mains d’experts marionnettistes.

Les acteurs de la déstabilisation du Congo-Brazzaville sont les mêmes avec les mêmes connexions. La récente proximité de madame Françoise Joly, ministre congolaise d’origine rwandaise, avec madame Marie Madeleine Ingoba, l’épouse de monsieur Claudio Descalzi et nièce supposée de monsieur Denis Sassou Nguesso, montre le climat délétère du monde des affaires qui fait des affaires illégales sur le dos du peuple congolais ; cela frise le conflit d’intérêt, le mélange incestueux de genre des personnalités politiquement exposées.

L’Italie avec Eni s’apprête à siphonner à vil prix le gaz congolais, là où depuis des lustres la France avec ELF puis maintenant avec TotalEnergies dérobe sans sourciller le pétrole congolais depuis le terminal pétrolier de Djéno. Après une exploitation opaque pendant 50 ans du terminal pétrolier de Djéno, un contrat de gestion de 20 ans dans les mêmes conditions opaques a encore été octroyé à TotalEnergies et Eni sans que le parlement n’ait ratifié cet accord. Aucune Congolaise ni aucun Congolais n’est au courant des quantités astronomiques du pétrole congolais qui quittent le terminal pétrolier de Djéno, cette zone étant une zone militaire gardée par des soudards congolais au service de la dictature congolaise. Le pétrole congolais prend ainsi le chemin de l’exil pour le bonheur des Européens (Français et Italiens en particulier) pendant que le peuple congolais croupit dans une misère indescriptible.

L’on enverra l’Agence française de développement (AFD) à grand renfort de publicité médiatique faire des pseudo-dons pour une aide au développement au Congo-Brazzaville avec notre propre argent qui provient de l’exploitation anarchique de notre pétrole, des rétro-commissions, et des intérêts des 50% de nos réserves monétaires détenues au niveau de la Banque de France. Le paradoxe réside dans le fait que l'Agence française de développement, est une institution financière publique française qui met en œuvre la politique de développement de la France, agit pour combattre la pauvreté et favoriser le développement durable ; pendant tout ce temps le Congo-Brazzaville est toujours un pays sous-développé avec une population pauvre.

Les infrastructures gazières du Qatar, 5ème producteur de gaz naturel (4,5% de la production en 2020), derrière les États-Unis, la Russie, l’Iran et la Chine, n’ont rien n’avoir avec la vanne de monsieur Denis Sassou Nguesso qui est une blague de mauvais goût pour le peuple congolais.

Le peuple congolais est en droit de se poser la question des 5 milliards de dollars américains d’investissement d’Eni au Congo-Brazzaville qui ne peuvent se résumer à l’heure actuelle qu’à la vanne de monsieur Denis Sassou Nguesso. Nous sommes devant une opération de blanchiment d’argent sale.

Le vent du changement est en train de souffler sur l’Afrique peuple congolais. Comme des frères et sœurs unissons-nous pour bâtir un Congo nouveau en mettant fin à cette escroquerie du siècle d’un Président de la République du Congo, monsieur Denis Sassou Nguesso, qui a volé 14 milles milliards de francs CFA, soit 28 milliards de dollars américains d’antan ; c’est une honte à la face du monde.

La jeunesse congolaise n’a plus de rêves sinon qu’un chemin de croix pavé d’épines.

La dignité n’a pas de prix, libérons-nous des griffes de la France, de l’Italie et du Rwanda qui au travers de leurs réseaux mafieux ont pris le contrôle du sommet de l’État congolais dirigé par un fantoche.

« Le pouvoir qu’on appelle légitime est celui qui réussit à éviter le mépris et la haine » dixit Maurice Merleau-Ponty (philosophe).

Au Congo-Brazzaville c’est toujours le mépris et la haine d’un pouvoir illégitime que subit le peuple congolais.

………………………….

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA


TRIBUNE LIBRE :L'incestueuse relation église / Sassouland ; les évêques congolais dans les bras du général Jean François NDENGET

Par Guy MAFIMBA MOTOKI

TRIBUNE LIBRE :  L'incestueuse relation église / Sassouland ; les évêques congolais dans les bras du général Jean François NDENGET

Par

Guy Magloire Mafimba Motoki

Insolite, innommable, curieuse ...l'image de la réception des évêques par le général Jean François Ndenget DG de la police nationale congolaise depuis 27 ans.

Plongé dans une crise politique, socio-économique, morale et éthique, sécuritaire sans précédent ; le peuple congolais qui n'a cesse d'implorer les cieux, le bon Dieu, découvre ahuri, ses évêques, festoyés dans un cadre privé à savoir le domaine à Obouya du général Jean François Ndenget.

Jean François Ndenget, personnage sulfureux, homme lige du dispositif répressif du pouvoir, impliqué dans les crimes de sang, Commandant de l'institution police depuis 27 ans.

L'église congolaise censée être au centre du village semble avoir choisi l'axe du mal ;

L'église congolaise que les opprimés implorent d'opter pour la ''théologie de la libération'' (courant de pensée théologique chrétienne venu d’Amérique latine, suivi d’un mouvement socio-politique, visant à rendre dignité et espoir aux pauvres et aux exclus en les libérant d’intolérables conditions de vie. ) a choisi la ''théologie de la collaboration '' à l'ordre dictatorial et prédateur du régime en place.

L'église congolaise devenue ''l’opium du peuple'' profane au passage les véritables serviteurs de Dieu qui ont matérialisé la ''théologie de la libération'' tels que nous enseignent les évangiles : Son Éminence le cardinal Émile Biayenda, Mgr Théophile Mbemba, Mgr Benoît Ngassongo, Mgr Godefroy Émile Poaty, Mgr Georges-Firmin Singha, Denis Moussavou, Louis Badila, Noël Ognie.

Nous espérons que lors du << dîner d'Obouya >> au côté du disciple de Saint DENIS, le nommé général Jean François DENGET, les évêques défroqués présents ont rappelé à leur hôte cette interpellation de Mgr Ernest Kombo à l'occasion des obsèques de Mgr Barthélemy Batantu, je cite :

[...] le président Fulbert Youlou disait : « l’Eglise, en devenant indigène, nous donne à espérer des lendemains meilleurs. Elle peut, sans peine, inculquer ses impératifs de l’au-delà.

[…] Dites à Son Éminence le cardinal Émile Biayenda que le pays sombre toujours sous une nébuleuse de malédiction : après le sang du Christ Jésus, après son sacrifice à lui Biayenda, beaucoup d’autres victimes innocentes ont suivi sans assouvir la soif du pouvoir, sans entamer une réconciliation profonde et conséquente.

[…] Vous direz à Monseigneur Benoît Ngassongo, que nous ses cadets, nous sommes incapables d’enseigner et de construire des écoles comme lui. Nous venons de parler des enfants et des jeunes mais, avec des baratins.

[…] Dites à Monseigneur Godefroy Émile Poaty, sur le front de l’inculturation où vous avez œuvré ensemble, il n’y a pas d’héritiers, malgré la technologie et les ordinations qui nous encombrent dans nos bureaux. Sur le front des vocations sacerdotales qui était son souci primordial, nous sommes loin d’avoir des équipes pastorales soudées et efficaces. Nous avons oublié que la sainteté du prêtre passe par l’obéissance à son ordinaire.

Un véritable requiem pour un régime aux mains sanglantes prononcé par Mgr Ernest Kombo qui lui a valu manifestement une ''fatwa'', on connaît la suite.

Disons le, sans ambages, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, Mgr Ildevert Mathurin Mouanga de Kinkala,

, Gélase Armel Kema d'Owando, Mgr Mgr Daniel Mizonzo de Dolisie, Mgr Portela, Mgr Gassongo et Mgr Abagna etc..présents à ce dîner au côté de Jean François Denget devraient s'expliquer.

Blasphème, sacrilège, hallucinant ...''le Congo n'a pas de chance'' comme disent les opprimés de mon pays.

Je m'attends à une ''Fatwa'' de Jean François DENGET. J'assume ma mission d'homme sacerdotal.

Le Congo sera libre...En vérité ...En vérité.

<< Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs.>>

Le Congo sera libre...En vérité ...En vérité.

Guy Magloire Mafimba Motoki

G3M

Coordonnateur du Projet Commun pour la Renaissance du Congo

Paris le 09/02/2024

TRIBUNE LIBRE : 5/02/1979 – 05/02/2024, le PCT-Eléphant, 45 ans d’escroquerie politique et de destruction de l’Etat-nation embryonnaire.

Par Guy MAFIMBA MOTOKI

TRIBUNE LIBRE : 5/02/1979 – 05/02/2024, le PCT-Eléphant, 45 ans d’escroquerie politique et de destruction de l’Etat-nation embryonnaire.

Par Guy MAFIMBA MOTOKI

Sacrilège, indécence et cynisme marquent cette célébration, ce, dans un pays en faillite, un peuple réduit à la mendicité et la misère ; une sphère étatique dans laquelle règne le népotisme, l’ethnocentrisme, le vol, la corruption et la médiocrité.

Les révolutionnaires marxistes-léninistes d’hier se sont reconvertis en sociaux démocrates de circonstances, cependant formatés au totalitarisme tropical, cette clientèle politique hétérogène s’est dotée d’une nouvelle spiritualité à savoir la Franc-maçonnerie tropicale devenue un instrument d’ascension sociale, de promotion, d’insalubrité éthique et d’intrigues.

Bref, ‘’l’homme des actions concrètes’’ est devenu ‘’le destructeur permanent’’, le ‘’tout pour le peuple rien que pour le peuple’’ rime avec ‘’tout pour le clan rien que pour les voleurs’’ dans une imposture ethnocentriste criarde.

Trois générations des congolais au minimum sont victimes de cette gouvernance primitive du PCT-éléphant.

Le PCT de Marien Ngouabi est mort, vive le PCT- éléphant, d’où notre interpellation : JE M’INDIGNE DONC JE SUIS, alors INDIGNEZ-VOUS !

Notre indignation s’inscrit dans une réflexion inspirée par le président Laurent Gbagbo, lequel profitant des festivités marquant le 50° anniversaire des indépendances africaines suggérait aux chefs d’Etat africains une introspection en ces termes : « La question qui se pose à nous aujourd’hui est : que devient le pays depuis que l’indépendance a été proclamée ?

Et nous-mêmes, que devenons-nous ?

Comment avons-nous utilisé nos cinquante ans d’indépendance et qu’allons-nous demander à nos enfants et à nos petits-enfants de faire dans les cinquante ans à venir ? Je pense qu’on a trop dansé en Afrique, on a trop chanté, on a trop rigolé. Maintenant il faut réfléchir pour savoir d’où l’on vient et où l’on va. Il faut qu’on sache d’où l’on vient et où l’on va », a martelé Laurent Gbagbo.

Autrement dit, le Congo se meurt, le peuple souffre, le PCT danse !

De la déclaration du 12/12/1975 au 5 février 1979, l’histoire cachée d’une prise de pouvoir sur fond d'assassinat du Commandant Marien Ngouabi.

Depuis sa création le 31 décembre 1969 à la suite des assises du congrès constitutif, le PCT a connu de fortes turbulences politiques, dictées pour la plupart par des divergences doctrinales et/ou idéologiques incarnées par des courants.

Ainsi de la tenue à Brazzaville du 31/07/ au 7/08/1972 de l’historique « Conférence Nationale » censée conjurer les crises politiques nées des coups d’Etat du 11/03/1970 et 22/02/1972 jusqu’à la déclaration 12/12/1975, ces crises récurrentes trouvaient leurs solutions, sous l’impulsion du commandant Marien Ngouabi à travers la convocation d’un congrès ordinaire ou extraordinaire, le tout précédé des meetings populaires sinon une conférence nationale rendez-vous par excellence d'une délibération populaire. Ces grandes messes réunissaient toutes les forces vives de la Nation et au cours de laquelle, les masses critiquent la pratique du PCT et donnent leur point de vue sur la marche et la conduite de la Révolution Congolaise.

Nous sommes fin 1974, début 1975. Plantons le décor du Congo-Brazzaville dans une sous région, veritable épicentre de la guerre froide Est / Ouest, Marien Ngouabi porte étendard de la lutte contre l'impérialisme.

Au plan national, Marien Ngouabi devait faire face à la crise économique et financière d'une part, lutter contre ''l'OBUMITRI'' d'autre part. L’entrée en production de la raffinerie de Pointe-Noire, prévue en 1975, a pris du retard. Les travaux entamés en 1972 avec l’objectif d’une indépendance en matière d’approvisionnement en produits hydrocarbures et d’un allègement de la facture énergétique, ne sont pas achevés. Confiant dans les prévisions de recettes de l'exploitation pétrolière, Marien Ngouabi a lancé le programme triennal 1975-77 de développement économique, social et culturel, en janvier 1975. Le plan, d'un coût de 75 milliards de francs CFA a pour objectifs l'édification d'une économie indépendante, le désenclavement de l'arrière-pays et la réduction des inégalités sociales. La relance des entreprises publiques défaillantes, la création de nouvelles entreprises d'état (Plasco, Impreco, etc) et de nombreux travaux publics (construction d’un nouveau tronçon du CFCO entre Dolisie et Bilinga, de plusieurs centaines de kilomètres de route et d'aéroports dans quelques centres urbains du pays) sont inscrits dans le programme triennal. Malheureusement, les difficultés économiques, estompées pendant quelque temps par les revenus du pétrole resurgissent. Le gisement d’Émeraude n’a pas la productivité escomptée et décline plus vite que prévu. L’impéritie des offices étatiques de commercialisation provoque la baisse de la production du cacao et du café. Les fermes d’État, conçues sur le mode des kolkhozes soviétiques sont improductives. Les usines sont au bord de la faillite.

Au plan international, porte étandard du front anti-impérialisme dans la sous région, Marien Ngouabi devrait contrecarrer les velléités de la multinationale Efl Aquitaine, donc la France qui ne supportait plus le refus du Congo de brader son exploitation pétrolière. L'aide des experts algériens avait ouvert la voie à une renégociation des contrats pétroliers. Entre temps, Les mines de potasse de Holle (Tchitondi) se noient. Accident ou sabotage ? Pour Marien Ngouabi, le doute n’est pas permis, il s’agit d’un sabotage délibéré de l’impérialisme français.

Pour relancer la machine, Ngouabi réunit le Comité central en session extraordinaire du 5 au 12 décembre 1975. La direction du PCT fait le constat du « manque de cohésion et dynamisme de la direction politique », du « manque de combativité des organisations de masse » et des mauvaises performances des entreprises d’État, dues à l’incompétence et l’inconscience des cadres, à la pléthore des effectifs et à la course effrénée aux avantages matériels.

La déclaration du 12/12/1975 que sais-je ?

Convoquons l’éditorialiste et homme de lettres, le doyen MFUMU qui lors des 37 ans de cette déclaration publiait ce qui suit : ‘’ Un texte diffusé après la session extraordinaire du comité central du PCT réunie du 5 au 11 décembre 1975 à Brazzaville. Cette déclaration résultait des critiques et de l’autocritique faites par les 45 membres du comité central du PCT sur la situation préoccupante qui prévalait dans le pays, caractérisée par le fait que les entreprises d’État mises en place par la Révolution en vue d’un combat économique ne vivaient plus et constituaient désormais le talon d’Achille de la lutte de libération, et que la direction politique manquait de cohésion et de dynamisme. Pour ces raisons, la Révolution risquait d’être récupérée par les forces réactionnaires de l’intérieur et de l’extérieur. Il fallait donc une action révolutionnaire vigoureuse en vue d’un redressement salutaire et d’une accélération du mouvement révolutionnaire au Congo. Le comité central décida d’engager un mouvement politique profond, la radicalisation. Tout un programme, ajouterons-nous. Mais la déclaration du 12 décembre 1975 et la Révolution ont, depuis, sombré dans les décombres de l’histoire. Un pan de l’évolution récente de notre pays disparaît, progressivement, dans l’anfractuosité de la mémoire. « Brin d’histoire », pour combattre l’oubli, nous invite à l’exploration et à l’appropriation de toutes les péripéties de notre histoire, pour savoir d’où nous venons, afin de tracer des perspectives d’avenir en nous servant de l’héritage de ces temps forts, comme celui de la déclaration du 12 décembre 1975, qui ont modelé le Congo d’aujourd’hui. Notre histoire, jonchée de tragédies, n’aura pas été un long fleuve tranquille. Ne l’oublions pas. ‘’ Fin de citation.

Voici le décor ainsi planté par le Président Marien Ngouabi presque un an avant son assassinat. Les commandes du régime sont aux mains de 5 ''camarades'' qui devraient préparer le troisième congrès du PCT, congrès de la ''Radicalisation''.

Le 12 décembre 1975, fin de la session du Comité Central. Le Bureau Politique du Comité Central démissionne. Un « Etat-Major Spécial Révolutionnaire » composé de 5 membres, remplace provisoirement le Bureau Politique jusqu’au prochain Congrès Extraordinaire du Parti L’Etat-Major Spécial Révolutionnaire se compose des Camarades : Marien NGOUABI : Président; Jean-Pierre THISTERE TCHICAYA : Chargé de la Permanence du Parti; Louis-Sylvain NGOMA : Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Chargé du Plan; Denis Sassou NGUESSO : Chargé de la Défense et de la Sécurité; Jean-Pierre NGOMBE : Chargé de l’Education , Propagande et Information.

Manifestement le vers était dans le fruit, le complot visant l'assassinat du président Marien Ngouabi était enclenché.

Le 19 mars 1976, quelques semaines seulement après ces changements, l’hélicoptère du Président s’écrase dans la forêt du Nord Congo, avec à son bord, outre le président Ngouabi lui-même, le pilote Kakou, le Professeur Diamond, et l’homme d’affaires Nicoloso. Durant 5 jours, la Nation est sans nouvelles du commandant Marien Ngouabi et de ses compagnons. Début mars 1977, Marien Ngouabi reçoit une lettre de son prédécesseur Alphonse Massamba-Debat. Dans sa missive, celui-ci lui recommande de démissionner, car la gravité de la situation du pays l'impose. Le 3 mars, il reçoit en audience l’ancien président et son épouse. Quelques jours plus tard, lors d’un meeting populaire organisé par l’URFC, le président Marien Ngouabi s’en prend violemment à l’impérialisme français qu’il tient pour responsable des difficultés économiques du Congo. Il y prononce également cette phrase énigmatique : « Lorsque ton pays est sale et manque de paix durable, tu ne peux lui rendre sa propreté et son unité qu’en le lavant avec ton sang ».

Lorsque survint cette journée fatidique du 18 mars 1977, à savoir l'assassinat du commandant Marien Ngouabi ainsi que des présidents Alphonse Massamba Débat et le Cardinal Emile Biayenda, l'innommable, l'irréparable, l'incommensurable, le sacrilège venaient d'être commis au Congo.

Les membres de l'Etat Major Spécial Révolutionnaire du PCT portent une entière responsabilité, notamment le Commandant Denis Sassou Nguesso chargé de la défense et de la sécurité.

Voici résumé la première étape de la prise du pouvoir du commandant Denis Sassou Nguesso, acte inaugural de la création du PCT-Elephant, premier contentieux historique entre le PCT et le peuple congolais.

PCT-Elephant au commande du Congo-Brazzaville ou le début de l'escroquerie poltique

Apres la mort du Président Marien NGOUABI survenue le 19 mars, le Comité Central du Parti Congolais du Travail met en place un « Comité Militaire du Parti » (CMP) par acte N°005/PCT du 19 mars 1977, entraînant la dissolution de l’Etat-Major Spécial Révolutionnaire. Le CMP a pour tâche jusqu’à nouvel ordre, de préparer le obsèques nationales, de gérer les affaires de l’Etat, d’assurer la défense du peuple et de la Révolution afin de maintenir la Paix et la Concorde Nationales pour que tout soit pour le peuple, rien que pour le peuple. Le 3 avril 1977, le Comité Militaire du Parti investi de pleins Pouvoirs. Ainsi vociféraient les propagandistes du PCT.

Sitôt à la tête du CMP donc de l'Etat, Yhomby Opango entrepris le travail de restructuration de l'appareil étatique pour conjurer la crise et relancer l'économie. Il s'attaqua à la sacro-sainte Trillogie déterminante : Co-gestion, Co-responsabilité, Co-décision.

La fameuse Trilogie déterminante, autrement dit le ''parti dirige l'Etat'', véritable hérésie managériale, La trilogie déterminante associait le Parti, le Syndicat et la Direction dans la gestion des entreprises d’État. Par ce système, l’accession aux responsabilités dans le monde de l’entreprise était souvent déterminée par le militantisme plutôt que par les capacités professionnelles. Il en a souvent résulté une baisse de la productivité.

Sous Yhomby Opango, la méritocratie, le rigeur et l'Excellence prennent peu le pas comme normes nouvelles de gouvernance. Erreur ! les conspirateurs de l'assassinat du président Marien Ngouabi trouvent à travers cette orientation programmatique salutaire le prétexte pour se mobiliser afin d'éviter une perte de privilèges et avantages liés au parti et organisations de masses. Les épurés, c’est-à-dire les victimes de la radicalisation, tentent de reprendre la main. La CSC, Syndicat unique affilié au PCT, appuyé par une partie de l’UJSC, déclenche une grève générale de l’ensemble des travailleurs pour réclamer la réhabilitation du Comité Central.

L'angle diplomatique sous Yhomby Opango a consisté à desserrer l'étau autour du Congo, tout en poursuivant la renégociation des contrats pétroliers. Il va plus loin en enclenchant des poursuites devant les juridictions internationales contre la France au sujet du sabotage des mines de potasse de Holle (Tchitondi).

Autre orientation programmatique, pertinente dans le fond et discutable sur la forme, celle de la reprise du commerce en détail laissé dans les mains des étrangers, notamment ouest-africains (BCM).

Enfin, le procès stalinien organisé suite à l'assassinat du président Marien Ngouabi, l'arrêt de renvoi rédigé sur un rapport d'enquête et un dossier d'instructions dirigés par les assassins du président Marien Ngouabi ont condamné des pauvres innocents sur des bases subjectives, parce que ''Kongo''. Le refus d'une grâce présidentielle venait s'ajouter au passif de l'action du président Yhomby Opango.

Le PCT-Elephant né des craintes sur la matérialisation des recommandations contenues dans la déclaration du 12/12/1975, consolidant leur première victoire par l'assassinat du Commandat Marien Ngouabi s'apprêtait à conquérir définitivement le pouvoir en cette année 1979.

5 fevrier 1979, le coup d'Etat de palais ou le triomphe de la ruse, la conspiration, la médiocrité, l'ethnocentrisme et la gabégie

Le 27 janvier 1979, le Comité Militaire du Parti se réunit à Brazzaville sous la présidence du Général Johachim Yhomby -Opango . A l’issue de cette réunion, le Comité Militaire du Parti (CMP) convoque le Comité Central du Parti Congolais du Travail à se réunir en Session Extraordinaire le 5 février 1979 en vue de préparer les Assises du prochain Congrès Ordinaire du Parti pour décembre 1979.

Le Commandant Denis Sassou Nguesso active les deux leviers qu'il contrôle, à savoir le parti et la sécurité pour prendre d'assaut la présidence. Une véritable campagne de propagande et d'intoxication est mise en place par les anciens élèves d'URSS, RDA, CUBA et ROUMANIE dans le but de discréditer Yhomby Opango. L'armée ouvre la bal avec Nicolas Mvouedze comme permanent du PCT-Eléphant dans l'armée, Bokamba Yagouma prends le relais pour le syndicat CSC, les Oba Apounou, Pierre Ngolo, Isidore Mvoumba intrumentalisent les jeunes pour le compte de l'UJSC et Moutou Bayonne se charge des femmes.

Yhomby Opango et ses partisans sont qualifiés d'incarnation de la ''ligne droitière liquidationniste'', c'est-à-dire une droite bourgeoise dont le but est de liquider le PCT. Le célèbre et non moins primitif journaliste Ibouloumoukoué est à la manoeuvre sur les antennes de la radio.

Yhomby Opango est culpabilisé sur la base de simples commérages de ''champagnard''; l'herbivore Okapi, cadeau du Marechal Mobutu est comme par enchantement devenu carnivore pour conssomer 10 kg de viande par jour; un lit de Conforama, don du président Omar Bongo à madame Marie Noelle Yhomby fait l'objet d'une présentation ordurière par des primitifs sortis droit des brousses de la Cuvette; les dizaines de chaussures du couple Yhomby Opango présentées comme trophée d'une supposée incurie.

Bref, un mode opératoire stalinien appris dans les écoles des pays de l'Est, 40 après nous y sommes.

Conscient et informé de cette conspiration, les lieutenants de la garde prétorienne ont sollicité le feu vert de Yhomby Opango pour ''étouffer le complot dans l'oeuf'' selon l'expresion consacrée. Ils avaient, les hommes et les moyens. Conscient du bain de sang et des violences qui allaient suivre, le Général Yhomby Opango s'inscrivit dans le régistre des présidents Fulbert Youlou, Alphonse Massamba Débat qui ont cédé le pouvoir sans coup férir, parce que n'étant animéé par une bsession pathologique du pouvoir.

A poto-poto, nous avons eu la vie sauve, la confrontation était imminente.

Notre pays va mal : 40 ans de Sassou Nguesso, 40 ans de PCT-Eléphant ...Dégagez !

En effet, il est inadmissible qu’aujourd’hui que moins de 10% de la population possède 80% des richesses nationales, en ne laissant aux autres que la misère en partage.

Il est tout autant inadmissible qu’aujourd’hui, tous les secteurs de l’enseignement public soient sinistrés ; qu’il soit impossible à des jeunes bacheliers de l’intérieur du pays d’accéder à l’université faute de moyens ; qu’il est devenu impossible à de jeunes diplômés, de construire et de nourrir une famille ;

Il est par ailleurs inadmissible que de très jeunes enfants errent dans nos villes, sans que cela ne préoccupe les adultes censés veiller à leur éducation, à leur bien-être ;

Il est inadmissible d’entendre dire…, de constater, de subir le dénuement dans lequel se trouvent nos services de santé ;

Il est inadmissible de vivre à côté d’institutions militaires incapables d’assumer pleinement les missions républicaines qui sont les leurs, parce que transformées en levier répressif au service du pouvoir ;

Il est inadmissible, voire criminel, de faire du Congo le pays le plus endetté par tête d’habitants, de faire payer aux futures générations le fardeau de la dette.

Autant de choses inadmissibles qui font que le Congo est aujourd’hui dans un sinistre total, accentué par une administration corrompue, vivifiant et entretenant cet état de fait. Tout cela, se faisant bien sûr au détriment de la majorité du peuple, obligé de se réfugier dans la religion, qui n’est plus seulement "l’opium du peuple" comme dirait l’Autre, mais qui est devenu la vitamine de ce même peuple. Cette religion les nourrit, les habite, rythme leur vie, leur désespoir, leur espoir, les obligeant à négocier en permanence avec les anges, et parfois d’autres…Bref, une ambiance de fin de règne.

Pour provoquer cette hécatombe, ils ont privatisé l’Etat.

D’aucuns disent que l’Etat est devenu "une épicerie familiale". Nous, nous disons que c’est un casino géant, un casino où le jackpot est garanti à tous les coups ; où l’on peut faire gagner les copains, les cousins, les neveux, les enfants, les maîtresses…, tous ceux qui veulent bien se nourrir sur la bête et regarder le reste du peuple crier famine.

En somme, en RDC, le MPR du Marechal Mobutu est mort avec son fondateur, les militants et cadres du PCT ''Canal Historique'', passé cette longue période d'escroquerie politique, briser les mûrs de la peur à l'image du Commandant Marien Ngouabi pour créer le bigbang tant espéré des congolaises et congolais pour honnorer la mémoire de ce dernier.

J'ai dit !

Guy MAFIMBA MOTOKI / Patriote congolais

Une énième escroquerie politique de sassou envers la jeunesse.

Par Jean-Claude BERI

Une énième escroquerie politique de sassou envers la jeunesse.

« Si l'on ne donne pas à la jeunesse congolaise les moyens de se développer, ils se créeront dans leur tête une patrie imaginaire, ou le tribalisme, le repli sur soi, le rejet de l’autre, le banditisme ,l 'intégrisme et le fanatisme feront le reste : au bout de l'exclusion, on trouve souvent la délinquance et parfois la violence gratuite » Michel Rocard

Depuis quarante ans que SASSOU ne ressasse des slogans sur slogans pour diluer dans un verre d’eau la réalité catastrophique que traverse la jeunesse congolaise : 2024 année de la jeunesse ! Cela n’a pas suscité un réel engouement au sein de la population jeune du Congo. Pire ce énième slogan provoqué un séisme d’hérésie, de moquerie. Se rend –il compte qu’aucun de ses ministres n’a réellement pris au sérieux ce qui est devenue sur les réseaux sociaux la blague de l’année. A moins de 90 jours de l’annonce, chaque ministère affute déjà sa stratégie pour tirer profit de ce que rapporter l’opportunité de se faire des sous.

Ce qui serait une première depuis 40 ans dans ce petit pays d’Afrique centrale souvent présenté comme un îlot d’instabilité dans la région, mais surtout qui ne cesse de plonger dans la profonde crise politique qui agite le Congo. Comment un pouvoir aux antipodes de la rigueur financière, peut-il prétendre créer 90.000 emploi en une seule année 2024 ? Déjà voici plusieurs années que SASSOU est très durement critiqué pour sa gestion et sa gouvernance prédatrice couplé de clanisme conséquent à la tête de l’État. Tout ceci dans une atmosphère de fin de règne marquée du sceau de la dérive autoritaire, entre exercice violent du pouvoir et libertés remises en cause.

Comment ce gouvernement va-t-il créer des emplois dans un secteur rural dont la part belle est faite aux étrangers, libanais, Rwandais et Ouest africain… ? Bien que l’idée soit louable. Cette stratégie de création d’emplois s’étend au-delà du secteur public, avec un engagement clair à donner un nouvel élan au secteur privé serait , a mon sens intenable. Les mesures prévues incluent la formalisation des emplois dissimulés et l’encadrement des activités rurales et artisanales, créant ainsi un écosystème favorable à la croissance économique et à la stabilité. Ce sont que des mots, tout le monde sait le cadre congolais de l’emploi est bloqué par une gouvernance opaque, totalement englué dans une corruption a tous les échelles. Les décisions de SASSOU sont souvent transformés une sorte de ballons d’essai qui permettent à ses ministres et rejetons de s’engouffrer pour s’enrichir.

Le problème des jeunes est beaucoup plus complexe que le fait de leur miroiter un emploi illusoire. Le pouvoir a-t-il consciente qu'il n'y avait pas une mais plusieurs jeunesses, divisés en différents groupes aux attitudes sociopolitiques différenciées : les jeunes protestataires ayant étudié mais sont rejetés arrives sur le marché de l’emploie, les révoltés qui pensent que la république leur doit un avenir décent, les désengagés qui se sont désolidarisés de la politique. En un mot le Congo devrait faire son auto critique sur l’avenir de la jeunesse. Surtout pas l’annonce de ces mesures prises à la va vite sans réel expertise de fait.

La jeunesse ? Quelle jeunesse ? Elle est en effet fort diverse selon les pays, les idéologies et l’origine sociale. Dans son ensemble la question est trop vaste pour être traitée de façon approfondie et dans bien des cas, faute de documentation sérieuse, on en est réduit à s’appuyer sur des informations souvent tronquées ou les impressions personnelles d’un témoin oculaire.

SASSOU se rend –il compte qu’il a détruit l’éducation au Congo. De nos jours, l’éducation est plus que jamais un élément essentiel pour réussir dans un monde en constante évolution. Que ce soit sur le plan personnel ou professionnel, acquérir des connaissances et des compétences devient de plus en plus crucial pour s’adapter aux changements rapides de notre société. Nous pensons fermement que l’éducation est la clé du succès.

L’éducation permet d’élargir notre compréhension du monde qui nous entoure. En étudiant différents sujets, nous acquérons des connaissances qui nous aident à mieux comprendre les enjeux sociaux, économiques et politiques. Cela nous permet d’avoir des discussions informées, de prendre des décisions éclairées et de participer activement à la société. En somme, l’éducation nous permet d’appréhender le monde de manière critique et de nous adapter aux changements qui se produisent constamment. Pas seulement de « MBOCHITISE » le pays.

Une jeunesse bien éduquée contribue à une société plus éclairée. L’éducation donne aux individus les outils nécessaires pour remettre en question les idées préconçues, pour analyser de manière critique les informations et pour prendre des décisions éclairées. Une société éclairée est une société dans laquelle les citoyens sont mieux à même de comprendre les enjeux politiques, sociaux et environnementaux. Cela favorise la participation citoyenne et contribue à la construction d’un monde meilleur pour tous.

Cette succession de slogans est une insulte faite aux jeunes congolais. En conclusion, dans un monde en constante évolution, l’éducation est incontestablement la clé du succès. Elle nous permet d’élargir notre compréhension du monde, de développer notre adaptabilité, d’accéder à de meilleures opportunités professionnelles et de contribuer à une société plus éclairée et plus démocrate. Que ce soit pour notre développement personnel ou pour notre réussite professionnelle, l’éducation joue un rôle crucial. Il est donc essentiel de continuer à investir dans l’éducation, à tous les niveaux, afin de relever les défis de notre monde en constante évolution. SASSOU revoit ta copie.

De quoi a-t-il peur ?

IL ne se passe guère de jour sans nous apporter de nouvelles attestant le rôle capital de la jeunesse dans le règne politique du Congo. De groupements de jeunes apparaissent à l’avant-garde des combats politiques. Ce phénomène n’est pas nouveau : partout, à l’occasion de révolutions ou simplement de grands mouvements de masses, c’est généralement la jeunesse qui s’est trouvée en première ligne, poussée par son besoin d’absolu, son désir de changement, son courage et son dynamisme.

Nous souhaitons que la jeunesse congolaise puisse le plus tôt possible mettre l’énergie qu’elle déploie dans la guerre au service des travaux de la paix et de la reconstruction de sa patrie meurtrie. Qu’elle ne cède pas aux sirènes trompeurs d’un pouvoir aux abois.

DAC

Jean-Claude BERI


  • POUR LE PROJET DE RÉHABILITATION, DE RECONSCTRUCTION ET DU DEVELOPPEMENT DU POOL ( Rencontre avec Mbuta André une notabilité du département de par son savoir et le charisme

  • qu'il dégage )

    Lundi 29 janvier 2024, dans le département de l'Essonne, en France, s'est tenue une séance de travail d'une importance capitale et vitale pour la République du Congo en général et le département du Pool en particulier sur la base d'un management citoyen par la mise en relation réussie entre Mr Jean Richard Amédée SAMBA DIA NKOUMBI, 2e du nom Autorité morale, une personnalité polyglotte dont celle de Coordonnateur de la Dynamique d'Analyses, d'Actions et de Réflexions pour une Autre Gouvernance du Congo Brazzaville et Mr André Hervé N'KINDOU LOUTONADIO, septuagénaire révolu probablement, ayant plusieurs casquettes, à savoir;

    1-Opérateur économique congolais; ayant fonctionné dans plusieurs secteurs d'activités, à commencer par la commercialisation des débits de boissons ( propriétaire de deux boîtes de nuit dans le département du Niari plus précisément dans la ville de Loubomo, Il s'agit des boîtes de Nuit : LE BLACK AND WHITE et LE ROYAL NGANDA SARAH) et en finissant dans le monde très prisé des BTP, Génie civil , ici il se dit de lui beaucoup de choses : nos investigations sur le terrain nous ont fait savoir qu'il a, des critères tel que, fierté, patriotisme et abnégation réalisé dans le département du Pool les travaux suivants :

    - La construction des ponts de MANTSEDI, du DALLOT? de MABIMA.

    - fameux pont de DZOULOU dans le district de MAYAMA sans oublier les ponts de LOUDZOURI, NDZEKI 1 & 2 Dans le district de KINDAMBA le mécénat aura été aussi un des axes des plusieurs faits en société et plusieurs artistes des deux Congo ont en été les heureux bénéficiaire

    Les informations qui sont remontées à notre rédaction mettent en lumière ses potentialités et capacités d'homme de terrain et il est aussi un grand rassembleur ; les congolais sinistrés sur le site de MBANZA NGUNGU en RDC durant les années sombres de l'histoire de la gouvernance de notre pays , se rappelleront probablement de lui, car il avait eu à officier en qualité de Président de la Communauté Congolaise dans cette ville : une véritable bibliothéque ....

    2-Ecrivain auteur des ouvrages " DOLISIE TERRE SACREE ", un ouvrage de 248 pages, paru le 01 novembre 2021, et " ESQUILLE D'UN ENSEIGNEMENT SPIRITUEL ET INEXPLORÉ " , paru aussi à la même date dont le nombre des pages s'élève à 356 pages

    3- Il est aussi une personnalité très ouverte, rompu au management des différentes ressources, compétences dans tout domaine d'expression; les opérateurs économiques et commerçants congolais congolais reconnaissent en lui un bon encadreur, il était à le tête de l'initiative de création des structures telles que :

    a- Le Conseil Supérieur du Patronat Congolais ;

    b- Le Syndicat National des Opérateurs Economiques et Commerçants Congolais ( SYNOPEC)

    4- disposant d'un carnet d'adresses et de contacts aussi riche que varié;

    Cette mise en relation lancée il y a quelques temps, courant l'année 2023, a été coordonnée et suivie depuis Brazzaville par la Présidence et coordination des structures Co dp ( Confédération des Organisations De Développement du Pool ) / Cosanop ( Comité des Sages et des Notabilités des Originaires du Pool ) dans le but d'étudier les différents apports que peuvent apporter les di ressources, potentialités, compétences et capacités ,ayant le Département du Pool collé à leurs chevilles et résidentes en France aux efforts consentis par la Présidence - coordination des deux structures précitées ayant à leur tête Mr Prosper MBALOULA

    Ainsi, les tractations de cette mise en relation ont abouti à cette séance de travail , en présence de Mr Nestor NDOUDI, acteur de la société civile, syndicaliste au sein de la CFDT, responsable des relations publiques au sein de l'association Equité, qui a mis à la disposition un bureau dans la ville d'Evry dans le Département de l'Essonne.

    Durant cette réunion qui a duré près de trois heures, beaucoup de questions ont aussi été abordé . Afin de conjuguer , réalisme, pragmatisme , trois grandes conclusions ont été retenues et qui doivent suivre d'effets, à savoir :

    a- Lancer une campagne de sensibilisation sur l'existence des structures Codp / Cosanop en Hexagone , dite campagne qui devrait aboutir à la mise en place une représentation de ces deux structures en France

    b- Manager une Visio conférence entre les villes suivantes : Brazzaville - Pointe Noire , du côté du Congo d'une part et l'Île de France IDF - Reims , commune française de la Marne d'autre part

    b- En ses attributs, et fonctions de communicant , Secrétaire Général de l'Ic- Press , il va être question de faciliter l'enregistrement de deux émissions de Mr André Hervé N'KINDOU LOUTONADIO,

    le premier volet sera consacré à son parcours dans le monde de l'entreprise tandis que le second volet traitera des ouvrages qu'il a écrit.

    Pour la Coordination de la Dynamique d'Analyses, d'Actions et de Réflexions pour une Autre Gouvernance au Congo Brazzaville

    Le Coordonnateur Général

    Mbuta Jean Richard Amédée

  • SAMBA -DiA-NKOUMBI

  • 2e du nom

  • Autorité Moral

La modernisation du sport et l’exploitation positive de la jeunesse entre les mains d’un jouisseur et voleur : L’échec est assuré

Par Jean Claude BERI

La modernisation du sport et l’exploitation positive de la jeunesse entre les mains d’un jouisseur et voleur : L’échec est assuré

DAC

Nous avons à plusieurs reprises dénoncé le glissement actuel caractérisé par une gouvernance clanique au Congo-Brazzaville. Celui-ci a atteint des proportions inacceptable le repli du politique sur de strictes fonctions de clanique, souvent critiqué par la primauté accordée aux outils de gouvernance mis en œuvre dictés par une gestion familiale des fratries au pouvoir dont la finalité est loin d’être d’un modèle d’une rigueur pour un réel développement.
Le PCT et tout le système ethnique mis en place au Congo dirigent et contrôlent d’A à Z, tous les leviers institutionnels et financiers faisait de ce petit d’Afrique centrale, un pays pris en otage par une seule lignée de dirigeants depuis 40 ans. Tout est fait pour rester indefinitivement au pouvoir. Seulement ils ignorent que la gestion de la chose publique exige un minimum de compétence.
L’éclosion d’un dynamisme pour le développement exige l’association des femmes et des hommes aux parcours diversifiés mais aguerris dans la gestion du pouvoir. Or il se trouve que depuis 40 ans ce pays est dirigé par une seule caste. Cette dérive interpelle le prospectiviste car, au fond, tout se passe comme si le politique avait perdu le sens de la finalité – composante essentielle de tout projet – et s’était retranché derrière l’argument d’imprévisibilité pour s’abstenir d’opérer d’autres choix que ceux que commandent au jour le jour les événements, choix face auxquels la latitude stratégique des acteurs et pour l’essentiel réduite à néant. Car les outils utilisés n’obéissent a aucune règle déontologique de gouvernance.
La modernisation du sport et l’exploitation positive de la jeunesse – pour ne reprendre ici que ces deux mots d’ordre bien actuels – ne sont-ils pas que des moyens (dont la pertinence n’est d’ailleurs pas contestée), l’objectif, quant à lui, n’étant toutefois guère précisé voire déjà biaisé.? La prime à l’inutilité faite accordée à HUGUES NGOUOLONDELE prouve à suffisance que la finalité de ces slogans est dores déjà vouer à l’échec. Ce personnage sulfureux aux talents de manager connus que par un réseau familial mafieux.
HUGUES NGOUOLONDELE : Echec à la modernisation de la ville de Brazzaville. Malgré les multiples millions injectés dans divers projets aucun n’a été mené a termes. Pourtant ce Monsieur est vite devenu un baron riche et puissant décideur sur le choix de la politique au Congo. Faut-il le répéter que sous sa gestion Brazzaville est devenue « BRAZZA LA SALE » au lieu de « BRAZZA LA VERITE » jadis.
HUGUES NGOUOLONDELE, c’est l’échec du sport. Il décide seul de confier la sécurité du stade de KINTELE sera dorénavant confiée à une Société privée sans au préalable diligenter une enquête pour établir les responsabilités. On noie le contrôle et la rigueur dans un flot de pillage et corruption par le biais des Société de sécurité fictives qui n’ont cessé de pomper les caisses de l’état. La finalité actuelle est que le stade est en au bord d’une insalubrité et détérioration avancée. Pourtant 380 milliard ont été investis dans ce qui devrait le bijou su sport congolais.
Aujourd’hui le PCT et la vision étriquée de SASSOU ont confié le développement de la jeunesse congolaise avec près 167 milliard de subventions accordés à ce Monsieur. Que doit-on y penser ?
D’où peut-être l’impuissance politique que nous dénonçons dans nos différentes colonnes au travers duquel il démontrons que la désaffection des citoyens vis-à-vis du politique résulte de la dépolitisation de la classe politique elle-même et de son incapacité à poser les vraies questions (peut-être parce qu’elles dérangent et sont source de conflits) est à s’engager sur de réels projets.
Vrai débat ou fausse question ?
Étrange nostalgie des pouvoirs rassurants d’antan ou simple inquiétude face à l’angoisse qui résulte de l’absence de vision collective de progression quant à la société qu’en définitive nous estimons souhaitable de construire ? la question est posée. Nul doute qu’elle mérite débat.

DAC
Jean-Claude BERI

Que faut-il en déduire du nouveau recensement de la population congolaise ?

DAC

Jean-Claude BERI

Depuis 1997, retour au pouvoir, dans les circonstances peu glorieuses, de Monsieur SASSOU, tout va le sens contraire d’une bonne gouvernance. La question de la population occupe les discussions des congolais et de plusieurs médias et alimentent indépendants s’interrogent sur la crédibilité de ces résultats.

L’une des raisons qui passionnent les congolais en premier lieu, ce n’est pas tant de savoir combien sommes-nous, ni la méthode utilisée mais c’est bien le lien politique qui en ressort. On a l’impression que le pouvoir de Brazzaville voudrait créer entre le recensement de la population et le processus électoral. On cherche tout bonnement à chercher à ramener cette opération importante a une crispation de l’opinion qui y voit certainement une manipulation.

Les autorités de la République du Congo avait officiellement lancé lundi 24 avril la cinquième opération du recensement général de la population et de l'habitat (RGPH 5) destinée à dénombrer les habitants du pays. Au regard de l’impréparation, la volonté du bâclage qui s’en est suivi laissait penser que le pouvoir avait un plan B qu’il fallait faire avaler par des statistiques totalement incompréhensibles.

En créant, LE NUI (numéro d’identification unique) qui devrait servir d’identification « infaillible » la ministre du Plan, de la Statistique et de l'Intégration régionale, Ingrid Ghislaine Olga Ebouka-Babackas, avoue avoir utilisé d'importants moyens humain, matériel et financier avec au moins 6.700 agents recenseurs qui se sont retrouvés devant une grande partie de la population dépourvue du NUI. Certaines localités n’ont pas été visités par ces « fameux recenseurs ». C’est dire que ce recensement n’a été effectif et partiellement général. Certains vont jusqu’à dire que les 9.000 tablettes numériques, 239 GPS et des serveurs utilisés n’on servis qu’a valider des résultats préfabriqués d’avances pour des fins égoïstes

Démographie 2007 : 3 697 490

Démographie 2023 : 6 142 180

Augmentation démographique entre le recensement 2007 et celui de 2023 – Soit 16 ans d’écart entre les deux .

L’étonnement de la majorité des congolais d’avant l’annonce de ces résultats laisse pantois. On note que certains Départements ont fait un bond extraordinaire mais qui suscite beaucoup d’interrogation. Doute et dégout, contestation et colère, manipulation et préservation de pouvoir. Dire que la LIKOUALA serait le département le plus peuplé du Congo, avec une augmentation de la population 201 455 choque moins. Mais le plus étonnant est que les départements de la BOUENZA, NIARI, POOL ait subi une telle baisse de population ? Qui peut nous dire quelles sont les vraies raisons de cette dépréciation ? Serait-ce un exode volontaire des populations de ces départements ou simplement une volonté de museler des populations ?

Comment sortir de cet imbroglio qui devient officiellement la méthode qui cautionne le vol et le mensonge.

L’inquiétude des Congolais à ce propos est largement fondée et justifiée. On espère que le gouvernement aura le moment venu la bonne méthode pour démêler le vrai du faux et ainsi avoir un fichier fiable des Congolais et étrangers vivant au Congo-Brazzaville. Il serait illusoire de croire que tous les étrangers seront exfiltrés de la liste de Congolais. Au moins, le Fichier général sera comme un pare-feu qui ne permettra plus aux non Congolais de se déclarer comme tels et disposer de la carte d’identité nationale. Or il a été repéré dans certains localités, des étrangers centrafricains, congolais RDC, camerounais détenir les pièces d’identités Congolais. Bien que nous saluons la venue du NUI qui reste un véritable outil de bonne gouvernance pour tout Etat moderne. Mais son utilisation est biaisée par des agents véreux et manifestement décidés à falsifier les résultats.

Le fait que le travail d’identification n’a pas été régulièrement fait, le fait que les registres de l’état civil soient mal tenus dans les arrondissements, ont pendant longtemps favorisé l’infiltration des étrangers dans le flot des congolais réels, le régime étant basé sur une simple déclaration. Beaucoup de personnes sont aujourd’hui nées des parents qui ont usurpé la nationalité congolaise et se prétendent donc Congolaises ; des personnes qui vivent depuis des décennies sur le sol congolais et qui ne connaissent d’autres pays que la République du Congo. D’autres seraient arrivées à la veille des élections et auraient bénéficié frauduleusement de la carte d’électeur. Où est le sérieux de votre travail ?

En outre, le NIU présentera plusieurs autres avantages notamment la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Il garantira aussi devant les administrations l’identité de la personne qui sollicite un service. Il en est ainsi par exemple du secteur bancaire qui peut être conforté par le fait qu’il sera sûr que la personne devant lui est bien celle qu’elle prétend être. D’autres services comme les migrations, le fisc, la justice, les télécoms, … pourraient également recourir au Fichier de la population pour bien remplir leurs missions. Alors ne pas le faire sérieusement, au lieu de le façonner que vos élections tronquées d’avances ?

Que cela déplaise au gouvernement, il ne serait pas faux de conclure que ce nouveau recensement de la population congolaise est un fiasco contrôlé. Un recensement orienté dans le seul but de conserver le pouvoir. Mais seulement vous êtes tellement inaptes et incompétents à la gestion que votre gouvernance en pâtit?

DAC

Jean-Claude BERI

Monsieur Denis Sassou Nguesso, l’esthète des promesses non tenues.

Monsieur Denis Sassou Nguesso, l’esthète des promesses non tenues.

L’année 2024 déclarée année de la jeunesse au Congo-Brazzaville, un mensonge d’État de plus.

La seule révélation en ce début d’année 2024, est qu’étymologiquement « Sassou Nguesso » veut dire mensonge éhonté sans vergogne. Un dirigeant politique qui ruse avec les principes moraux est un être moribond.

Nos pensées de réconfort pour cette année 2024 vont à l’endroit de nos compatriotes qui souffrent le martyr au Congo-Brazzaville, ce pays dans lequel l’impunité et l’irresponsabilité ont été érigées en mode de gouvernance mettant à mal et hypothéquant le destin de tout un pays.

Le scandale sur le Fonds d'Impulsion de Garantie et d'Accompagnement (FIGA), une structure publique d’appui au développement supposée accompagner les jeunes congolais dans l’entreprenariat, dotée d’un fonds initial de quinze (15) milliards de Francs CFA, n’a jamais été sanctionné, malgré l’implication de madame Jacqueline Lydia Mikolo, la ministre actuelle des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel du gouvernement congolais. Le summum de l’incurie étatique c’est « circulez, il n’y a rien à voir », alors qu’être responsable c’est rendre des comptes.

En ces temps difficiles, il revient au peuple congolais de prendre son destin en main ; nos multiples incitations à la raison sont restées sans réponse et pour ceux qui croient en Dieu aucun signe d’espoir n’est venu du ciel.

Le camarade Denis Sassou Nguesso, le démagogue du Politburo du Parti congolais du travail (PCT), vient de nous sortir une énième ruse dont il a le secret maléfique en déclarant année 2024 année de la jeunesse. Cette jeunesse toujours sacrifiée depuis 40 ans d’années cumulées de pouvoir dictatorial retrouverait-elle grâce à ses yeux ?

Sous ce pouvoir, les enfants, les adolescents ainsi que les « jeunes adultes » de 25 voire 30 ans sont sortis des statistiques de la jeunesse pour devenir des chômeurs, des diplômés sans emploi, des désœuvrés, des voyous ou des nervis à la solde du pouvoir pour terroriser des paisibles populations. Cet état résulte du fait que le Congo-Brazzaville est une République bananière gérée comme une épicerie familiale ; ainsi le ministère de la Formation qualifiante et de l’Emploi a été confié au gendre monsieur Hugues Ngouelondele avec les résultats désastreux que nous connaissons.

La jeunesse congolaise qui ne vit que d’illusions est devenue la variable d’ajustement politique de conservation du pouvoir pour éviter l’implosion de la société et le dégagisme de ce pouvoir qui se profile à l’horizon tant le désespoir, la misère et la mort prématurée frappent de plein fouet nos enfants.

Le Congo-Brazzaville n’est pas isolé du reste du monde. Ainsi avec les réseaux sociaux qui sont la terreur des dictateurs, nous savons tous informer de ce qui se passe autour de nous. Nous ne pouvons être ni indifférents ni insensibles aux mutations géopolitiques qui traversent l’Afrique subsaharienne. Certains pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger ont décidé de prendre leur destin en main afin que leurs vaillants peuples puissent retrouver la fierté d’être des femmes et de hommes dignes par le travail, la solidarité et la concorde nationale. Cette dignité qui n’a pas de prix ni de compromission fait de nous ce que nous sommes, et le respect que nous inspirons dans le regard des autres.

Tant bien que mal en tenant compte des vicissitudes car aucune œuvre n’étant parfaite, et malgré des allégations des faits de fraudes et de violation des dispositions de la loi électorale, la République démocratique du Congo (RDC) vient de tenir une élection présidentielle qui a bien des égards ancre ce pays dans une culture « démocratique » politique ouvrant la voie à l’alternance politique au sommet de l’État au bout de deux mandats présidentiels.

L’inventaire à la Prévert des slogans sans intérêt du camarade Denis Sassou Nguesso suffit aux Congolaises et aux Congolais pour comprendre que nous devons aborder cette année 2024 en rang serré et avec beaucoup de détermination afin que notre pays resplendisse.

De l’auto-suffisance alimentaire d’ici à l’an 2000, à la nouvelle désespérance en passant par le chemin d’incertitude pavé de cailloux jusqu’à la marche forcée vers l’abîme, l’année 2024, année de la jeunesse n’est autre qu’un énième anesthésiant que l’on administre au peuple congolais afin de donner l’illusion que ses préoccupations sont prises en compte à la suite du drame du stade d’Ornano du 20 novembre 2023 dans lequel nos enfants ont péri en allant chercher du travail.

Sans concertation aucune avec les forces vives de la nation, nous ne savons pas comment ce gouvernement de bras cassés fera pour sortir notre pays de la léthargie dans laquelle il est plongé. Il faut que tout change pour que rien ne change est cet aphorisme bien usité par le pouvoir en place. Mais le peuple congolais doit changer et vivre, car rester en l’état conduira inexorablement à sa perte et in fine à sa disparition.

« Paroles, paroles » est le seul programme de société du gouvernement congolais actuel. La lanterne qui sert à éclairer une société est devenue un récit inventé, creux et vide de sens comme cette vessie qui ne contient que de l’air, c'est-à-dire rien.

Notre jeunesse tant courtisée au fil des ans par des femmes et des hommes politiques a déjà payé un lourd tribut comparable à celui d’un mort-né du fait de la mauvaise gouvernance, de la corruption, de la gabegie, de l’insécurité qui sévit dans notre pays. Des exemples de maltraitance de notre jeunesse sont légion à commencer par une mortalité infantile qui est l’une des plus élevées d’Afrique subsaharienne au regard de nos richesses. L’éducation a été remisée aux calendes grecques pour faire de notre avenir des cancres malléables. La dépravation et la corruption de mœurs de la jeunesse ont atteint des niveaux indignes d’une société respectable. Les violences policières impunies que subissent nos enfants avec la mort dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018 des 13 jeunes garçons dans le commissariat de Chacona, ajoutés à ceux du récent drame du stade d’Ornano du 20 novembre 2023, nous plongent dans l’angoisse de l’incertitude d’un lendemain meilleur pour nos enfants.

Afin d’éviter un naufrage collectif, il est dorénavant de notre devoir dans une clarté absolue de contraindre à la raison par tous les moyens nécessaires ce gouvernement congolais mue par l’impéritie, et qui nous entraine droit dans le mur.

C’est Nelson Mandela qui disait : « C'est toujours l'oppresseur, non l'opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l'oppresseur utilise la violence, l'opprimé n'aura pas d'autre choix que de répondre par la violence ».

Peuple congolais, avons-nous un autre choix ?

………………………….

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

Le 5eme congrès ordinaire du PCT signe une impunité indigeste.

Les 569 participant au sixième congrès ordinaires du Parti Congolais du Travail déplorent que la situation socio politique va en se dégradant et que rien n’est fait pour efficacement pour y remédier. Le Climat délétère des affaires, la situation politique figée, le social en berne, pourtant aucun congressiste n’a tiré la sonnette d’alarme pour dénoncer la pente très glissante que prend ce gouvernement. Aucun n’a fait allusion aux victimes du drame d’ORNANO, pire ils ont tous fait preuve d'un désintérêt pour ce drame et une totale ignorance du champ des violences physiques subies par ces compatriotes.

Décidément ce parti ne cessera jamais d’étonner les congolais. Quel intérêt aura votre engouement pour votre commémoration de votre 54eme anniversaire, sujet phare de vos discussions inutiles, dans un pays qui est bord de l’extinction environnementale. Comment ces vieux messiers peuvent penser qu’à leurs ventres alors que POINTE-NOIRE, BRAZZAVILLE, LIRANGA, …ont les pieds dans l’eau depuis une semaine.

Le PCT est, franchement l’exemple du manque de transparence et que les responsables et militants du Parti Congolais du Travail (PCT) détesteraient par-dessus tout, le débat contradictoire et suivraient aveuglement Denis SASSOU NGUESSO.

Comment un parti politique qui revendique plus de 569 000 adhérents soit incapable d’organiser un débat digne de ce nom pour la reconstruction du pays. Au lieu de nous étaler votre incompétence, qui n’est plus à démontrer d’ailleurs, ayez au moins le courage de reconnaitre que le pays va mal qu’il faudrait changer de paradigme de gouvernance. Vous avez là montré votre incapacité à réfléchir autrement que dans le processus d’une politique de conservation du pouvoir, donc du statu quo.

Le PCT demeurera, par ses pratiques un Parti au pouvoir qui a rendu le Congo aussi inaudible, inexistant que corrupteur ou l’impunité règne en maitre absolu. Regretterez-vous que demain le peuple exige la dissolution du PCT ?

Le Parti Congolais du Travail (PCT) reste une formation politique de vieux avec des jeunes mal sevrés dirigée par un sénile qui a été nommé pour servir d’autres encore plus vieux qui s’accrochent et s’agrippent à ce mammouth d’un temps ancien, ivre devenu un refuge pour anciens pilleurs, braqueurs et voleurs.

Malheureusement, tous ces promoteurs, prédateurs économiques et chantres des antivaleurs sont applaudis et suivis comme l’a été les poules d’Hitler, par de pauvres jeunes sans ambition et adeptes du gain facile, qui trouvent là le seul moyen qui leur permet de narguer les jeunes résistants et patriotiques.

Que M. Sassou Nguesso ait désigné comme secrétaire général du PCT, M. Pierre Moussa, c’est la suite logique de leur politique désastreuse. On le voit très bien que la politique du PCT c`est une méthode de crise économique dont la menace contre la majorité des habitants du Congo Brazzaville est un objectif. C’est donc un grand danger contre la nation.

C’est dire qu’l n’y a rien à retenir de ce piteux cinquième congrès ordinaire du PCT ou les élucubrations de Pierre MOUSSA atteste de la sénilité de ces dirigeants qui refusent de se recycler laisse à vomir . Que pouvons-nous attendre d’un vieux de plus quatre-vingt ans, obligé de jouer, aux porteurs de valises du PCT pour se dédouaner de sa responsabilité dans la catastrophe du 04 Mars ?

Tant que le Congo laissera le PCT dicté sa loi, sa politique pernicieuse et prédatrice continuera à nous entrainer vers les bas-fonds de tout. On l’a déjà dit, le PCT c’est le symbole e l’échec permanent : Echec politique, Echec social, Echec éducatif, Echec économique, Echec juridique, Echec moral, Echec de ses 54 ans d’existence…

DAC

Jean-Claude BERI

Moshen Hojeij ne lâche pas prise face à Sassou

Par Benjamin BILOMBOT BITADYS

MOSHEN HOJEIJ NE LÂCHE PAS PRISE FACE A SASSOU

Comme avec ses adversaires politiques au Congo-Brazzaville dont il a coupé les têtes les uns après les autres s’offrant un boulevard pour sa succession, le khalife d’Oyo, Denis Sassou Nguesso, a-t-il sous-estimé la capacité de nuisance du moyen-oriental Moshen Hojeij ? Denis Sassou Nguesso avait-il commis une grave erreur d’appréciation ? Ce n’est pas à un vieux singe qu’on va apprendre à faire la grimace gu à un Libanais qu’on va apprendre l’escroquerie financière.

Mpila rime avec mafia

Débarqué à Brazzaville sans un kopeck dans sa gibecière et avec pour seul bagage d’être rompu aux arcanes de la mafia, la magouille financière, les malversations et la corruption d’agents publics, Moshen Hojeuj s’est attiré les bonnes grâces du natif d’Edou-Penda. Le fils de « Mama Mouébara » a fait du libanais Moshen Hojeij son missi dominici. Qui se ressemble s’assemble. « Lissanga ya ba ndoki ».

Aucun marché public conclu de gré à gré ne pouvait être réalisé sans passer sous les fourches caudines de Moshen Hojeij, l’homme des coups tordus de Denis Sassou Nguesso des années 1980. Denis Sassou Nguesso et Moshen Hojeij filaient le grand amour. Les histoire d’amour se terminent souvent mal. Ainsi, pour savonner la planche du nouveau pouvoir de Pascal Lissouba, avant de céder le fauteuil présidentiel, Denis Sassou Nguesso, Justin Lekoundzou, Pierre Moussa, Henri Ngjombo, Marius Mouanbenga, Rodolphe Adada, Edouard Ngakosso ont monté de toute pièce l’histoire de cette dette odieuse.

Cerise sur le gâteau, sous la Primature de Bongho Nouarra, Antoine Dacosta, Jacques Joachim Yhombi Opango ; Clément Mouamba et Kombo Mougounga Nguila, ministres des finances de Pascal Lissouba ont reconnu cette dette pour des travaux publics qui n’ont jamais été effectués Et, ceci, pour mener à bon port des négociations d’aide financière avec le Fonds monétaire international (FMI). Ayant trouvé les caisses du Trésor public vides siphonnées par les hommes de Sassou Nguesso et pour honorer des obligations et ses engagements envers les agents de l’Etat, les nouvelles autorités du Congo-Brazzaville s’étaient tournées vers la société pétrolière française pour bénéficier d’une avance sur la redevance pétrolière. Le pouvoir de Pascal Lissouba avait essuyé un refus total de ELF Aquitaine devenue TOTAL.

Motif évoqué par le mastodonte pétrolier français : dossier mal ficelé. Rien que ça. Revenu aux affaires à la faveur du coup d’Etat du 5 juin 1997, Sassou II a remis en cause la reconnaissance de la dette à l’égard de Moshen Hojeij, une dette qu’ils avaient eux-mêmes charpentée pour déstabiliser le pouvoir de Pascal Lissouba. Tel est pris qui croyait prendre.

Corsair ne remplacera pas Ecair

Archipel, le cabinet d’avocats qui a vendu aux enchères l’avion présidentiel de Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, s’apprête à saisir les actions que ce pays va investir dans Corsair. Ce qui menace le plan de sauvetage, en partie financé par l’État français, de la compagnie aérienne.

Un beau cadeau : la France va permettre à la République du Congo de devenir, avec 40 % des parts, l’actionnaire principal de Corsair, la compagnie aérienne des Antilles, en difficulté financière chronique. Simultanément, les actionnaires privés apporteront 15 millions d’euros et l’État français fournira 150 millions d’euros d’aides publiques, sans pour autant détenir de siège à l’issue de l’opération. Comme prime de bienvenue à Denis Sassou Nguesso, le Président du Congo, qui pilote l’opération, la France vient d’autoriser Corsair à défiscaliser deux avions qui seront immatriculés en Guadeloupe. Ce qui représente un gain fiscal par appareil de 35 millions d’euros.

Mais la transaction pourrait bien capoter avec l’intention du cabinet d’avocats Archipel de saisir les actions investies par le Congo dans Corsair, à savoir quelques 15 millions d’euros.

En conflit avec l’homme d’affaires Libanais Moshen Hojeji dans l’affaire Commisimpex Denis Sassou Nguesso a vu comment le Falcon présidentiel a été adjugé aux enchères à Bordeaux le 3 octobre 2022 7,1 millions d’euros. Et le Libanais veut profiter de la participation du Congo au capital de Corsair pour se faire rembourser.

L’homme d’affaires anglo-libanais tente de récupérer son dû, une somme qui se rapproche (comme le dit le quotidien Le Monde) du milliard d’euros.

En décembre 2022, selon les informations du Monde « trois importantes décisions judiciaires en France et aux États-Unis ont soudain fait avancer le dossier. Un total de 6 millions d’euros venant de comptes français appartenant aux autorités congolaises a déjà été confisqué. D’autres saisies de biens, y compris diplomatiques, doivent avoir lieu » (Marianne, 19 janvier 2024).

Finie la lune de miel entre Moshen Hojeij et Denis Sassou Nguesso. Moshen Hojeij est une sangsue. Il est décidé à faire mordre la poussière à Denis Sassou Nguesso. L’homme d’affaires libanais Moshen Hojeij ne lâche pas d’une semelle Denis Sassou Nguesso. « Ba bunda bango na bango ». Jusqu’où va s’étendre ce bras de fer ? Avec Moshen Hojeij, un escroc de haut vol, Denis Sassou Nguesso, qui traîne la réputation d’être un mauvais payeur, est tombé sur un os.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

Madame Françoise Joly, la marquise de Pompadour de monsieur Denis Sassou Nguesso.

Par Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

CONGO-BRAZZAVILLE. LE POUVOIR À CONTRE-SENS, ABSOLUMENT, INFERNALEMENT... ET BÊTEMENT

Felix Bankounda Mpele

Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Constitutionnaliste

CONGO-BRAZZAVILLE. LE POUVOIR À CONTRE-SENS, ABSOLUMENT, INFERNALEMENT... ET BÊTEMENT

Felix Bankounda Mpele

Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Constitutionnaliste

Habitué et rodé à faire avaler des couleuvres aux Congolais et à la société internationale depuis quarante ans, Sassou-Nguesso n'a, dernièrement, pas trouvé mieux à offrir en guise de cadeau de la Saint-Sylvestre à ses compatriotes, que des statistiques démographiques fabriquées, anachroniques et contre-nature. Si ce n'est évidemment pas la dernière de ses bouffonneries, cet affichage grossier est, en quelque sorte, l'expression, le prolongement, l'aboutissement logique d'une théorie, ou plus précisément, d'un stratagème socio-culturel, économique et politique, irrationnel et machiavélique, sinon loufoque, vendu tambours battants aux Congolais depuis les indépendances à nos jours. Il sous-tend tout une histoire nationale constituée et inondée de déboires chroniques, de drames indélébiles, de massacres massifs et d'échecs cuisants et permanents à tous les niveaux et égards de la vie congolaise : la cristallisation du pays, artificiellement et irrationnellement amputé de l'ouest et de l'est, autour d'un éculé bipolarisme nord-sud à la fois opposé et condamné à vivre ensemble. Mais dans la bêtise chronique et dégoulinante.

Lorsqu'en 1992, avec l'avènement du 'printemps africain' consécutif au vent de l'Est et au sommet de La Baule de juin 1990, Sassou-Nguesso fut, pour crimes et pillages massifs, incompétence caractérisée et mise en banqueroute du pays, démocratiquement éjecté du pouvoir (mais pour rejet tribal selon lui) qu'il avait acquis par la force et qu'il exerçait irrationnellement depuis treize ans, c'est, par la suite, par une lourde et criminelle entreprise soutenue par des forces financières et militaires étrangères qu'il le reconquérira l'été 1997. Laissant sur le champ "autour de dix mille morts" selon ses propres termes, mais en attribuant la responsabilité au pouvoir établi, au motif qu'il avait osé résister à son irrépressible fantasme de reconquête de son jouet.

Ce n'était pas sa première fois, sous réserve de la quantité de crimes, cette fois-ci manifestement impressionnante. Et quand l'année suivante, en décembre 1998, le peuple qui n'avait pas digéré son retour par le biais des forces étrangères esquissa une résistance, c'est par des massacres massifs et successifs, évalués par toutes les organisations humanitaires internationales, sans exception aucune, à de centaines de milliers de victimes, quatre ans durant, qu'il jugulera la situation (cf. notamment : "Brazzaville. Massacres dans l'indifférence" (Libération, 16 juin 1999); Rapport FIDH, Juin 1999, 94 p. ; Amnesty International, 25 mars 1999, 36 p.)

Dépourvu de charisme, et donc impopulaire en dehors de son clan et de ses courtisans, absolument inapte à gouverner un État, pour n'avoir réussi pendant son précédent règne de treize ans que l'endettement et la faillite absolue de l'État, la question se posait ainsi de savoir comment il s'en sortirait dans un contexte international où le pouvoir en dehors des urnes n'était plus toléré. L'inventeur des 'Constitutions-kleenex' n'eut pas d'autre issue, on s'en doute, après une longue et hors-la-loi transition de cinq ans, couronnée par une nouvelle et très personnalisée Constitution, la huitième sous sa houlette mais aussi la plus rétrograde de l'histoire politique du pays, que la fabrication impudente des résultats électoraux. En amplifiant largement autant la participation face au boycott populaire manifeste, qu'en s'attribuant un vote majoritaire écrasant, stalinien, en mars 2002. Comme il l'avait fait deux mois auparavant pour le référendum constitutionnel, le 20 janvier (cf. 'La démocratie par pertes et profits', Rapport FIDH, du 8 mars 2002, qui résume la situation en "Une élection en trompe-l'oeil"; "Farce électorale", selon M.E. Gruenais, RFI, 27 mars 2002)

Ainsi, inaugurera t-il les élections truquées qui deviendront en fait sa marque de fabrique pour toutes les consultations (législatives, présidentielles et constitutionnelle) qui s'en suivront. À cet égard, et après d'autres, l'ancien doyen de la Faculté de droit de Brazzaville et membre de la juridiction constitutionnelle aujourd'hui, Placide Moudoudou, un proche du régime, n'hésite pas à écrire : "Les autorités congolaises brillent par l'organisation des élections truquées dont les résultats sont quasiment connus d'avance" (in RJPEA, numéro 2, 2011, p.186).

Dès lors, face à cette action déterminée de manipulation, face à cette fougue dévastatrice, face à cette tyrannie ouverte, la seule alternative pour la population anéantie ne consistait plus qu'à attendre la fin légale, c'est-à-dire constitutionnelle, de ses deux mandats de sept ans chacun, par lui unilatéralement fixée à travers une Constitution imposée en 2002.

Le despote, après l'échéance des deux mandats, en 2016, ne se reconnaîtra plus dans son propre texte, de la même façon que trente-deux ans alors d'exercice du pouvoir n'auront pas réussi à étancher sa fringale du pouvoir ! Il optera pour l'abrogation de sa Constitution, très personnalisée pourtant, mais désormais caduque au regard de sa volonté de rempiler. Cela, en faveur d'une nouvelle, la neuvième, en avançant des arguments pour le moins farfelus. Avec la complicité des juges constitutionnels corrompus et sous ses ordres (cf. notre analyse : "Cauchemar constitutionnel : comment des juristes ont étranglé le droit constitutionnel au Congo" (in Mediapart, 17 septembre 2020)

Désabusée, humiliée et irritée, c'est par une gigantesque mais passive manifestation que le peuple marquera sa désapprobation, les 17 et 20 octobre 2015, pour s'opposer au référendum anti-constitutionnel prévu le 25 octobre suivant. Le tyran, une fois de plus, n'hésitera pas à ordonner de tirer dans le tas, au motif du non-respect de la décision de la juridiction constitutionnelle du 17 septembre 2015 qui lui autorisait de violer sa Constitution, pourtant hermétiquement opposée à tout déverrouillage de la limitation des mandats ! Résultat de cet ordre, pas moins de deux dizaines de tués sur le champ, et une centaine de blessés, dont très graves pour certains, désormais infirmes à vie.

Mais, c'est par la suite, la situation économique, très gravement détériorée malgré de recettes pétrolières conséquentes et faramineuses, qui prendra le relais de l'opposition à l'insatiable et addict au pouvoir. Le contraignant à recourir à l'aide du FMI. C'est, là encore, le parfait Kafka financier ! Alors que l'écrasante majorité de la population baigne dans une précarité innommable,"une misère endémique" selon toutes les organisations internationales habilitées dont le FMI justement, le pays, de quelques cinq millions d'habitants alors officiellement, est aussi, et de nouveau, surendetté, bien que la précédente ardoise avait été très largement effacée ! L'incompétent et tricheur pathologique cherchera à contourner la situation en trafiquant les chiffres de la dette du pays, la réduisant artificiellement de près de la moitié ! Il sera pris le doigt en pleine confiture, faisant partant du pays la risée de la société internationale !

Comme si cela ne suffisait pas, dans la perspective de consultations électorales futures, celui qui est politiquement dans sa dernière ligne droite, quatre-vingts ans dont quarante au pouvoir, mais qui tient, soit à finir ses jours sur le trône pour ne pas avoir à rendre compte de ses lourdes casseroles financières et humaines, soit à se garantir une succession, a une recette pour cela, une idée de génie. Face à la situation démographique du pays qui, dans sa lecture politique liant communauté socio-culturelle et vote politique, ne lui est pas favorable ; parce que appartenant à une zone géographique ouvertement et objectivement désavantagée en la matière ; celui qui avait été solennellement viré du pouvoir par les urnes en août 1992 pour incompétence caractérisée et mise du pays en banqueroute, mais qu'il justifiait dans son entendement comme un rejet tribal ; celui qui avait déjà, entre autres, octroyé à son fief de moins de trente mille habitants quatre députés, soit le double du nombre de ceux de la troisième ville du pays (dans son entendement ville-adversaire parce que fief de son prédécesseur renversé en 1997), trois fois plus peuplé pourtant ; l'infatigable, rodé et décomplexé manipulateur a décidé de prendre le taureau par les cornes : fabriquer de toutes pièces des statistiques démographiques ! Une démarche déjà amorcée en fait lors de l'opération précédente de recensement de 2007, mais fort prudemment, pour ne pas que soit tout de suite établi le lien entre les massacres de centaines de milliers de personnes dans le sud du pays (sa bête noire politique transformée quatre ans durant en terrain de chasse des armées étrangères) et son ambition folle d'égalisation des populations avec le nord, électoralement acquis, selon ses fantasmes ! (Cf. à paraître : "Le temps des statistiques démographiques fabriquées, anachroniques et contre-nature au Congo").

Résultats électoraux chroniquement fabriqués et anachroniques, décisions constitutionnelles grossièrement anti-constitutionnelles et... imbéciles, diarrhée constitutionnelle, politiques économiques et sociales ubuesques et éculées, statistiques démographiques contre-nature, un pays en banqueroute économiquement et socialement, apartheid électoral, territorial et social, etc., c'est de cela, de ces situations que nous avons essayé de rendre compte brièvement et objectivement, avec moultes illustrations, au cours de cet interview. Situations qui, une fois de plus, illustrent et imposent l'image et l'exercice du pouvoir au Congo par Sassou-Nguesso en authentique porte-malheurs de ce pays, chevauchant depuis quarante ans de mésaventures en malédictions (cf. "Un pouvoir porte-malheurs, un pouvoir maudit au Congo !", in Mediapart, 15 août 2023)...

Felix Bankounda Mpele

Madame Françoise Joly, la marquise de Pompadour de monsieur Denis Sassou Nguesso.

Par Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

Madame Françoise Joly, la marquise de Pompadour de monsieur Denis Sassou Nguesso.

Par Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

La nouvelle régente du Congo-Brazzaville, ministre de son état et énigmatique conseillère de Denis Sassou Nguesso pour les affaires internationales, madame Françoise Joly d’origine rwandaise a la main mise dorénavant sur l’appareil étatique congolais. Plus rien ne se fait au Congo-Brazzaville sans l’aval de madame Françoise Joly, hormis le domaine réservé de madame Antoinette Sassou Nguesso car cela sera un casus belli.

Sur tous les fronts des dossiers stratégiques qu’elle gère, madame Françoise Joly est aussi l’interprète de monsieur Denis Sassou Nguesso dans certains sommets internationaux.

L’irruption de cette proche de monsieur Paul Kagamé, Président du Rwanda, dans le giron très restreint de monsieur Denis Sassou Nguesso n’augure rien de bon pour les Congolaises et les Congolais. Le cabinet présidentiel du Congo-Brazzaville est sous la surveillance étroite du Rwanda qui fait passer ses intérêts vitaux avant ceux du peuple congolais. Les huit accords dont celui de la Défense au détriment du Congo-Brazzaville signés avec le Rwanda, non ratifiés par les parlementaires congolais, non publiés au Journal officiel, montrent à suffisance l’entregent de madame Françoise Joly à faire commettre des irrégularités de droit à monsieur Denis Sassou Nguesso par le contournement de la procédure législative.

Crainte par toutes et tous au Congo-Brazzaville, même dans l’entourage familial de monsieur Denis Sassou Nguesso, il ne serait pas illogique de dire que madame Françoise Joly a le droit de vie ou de mort sur le peuple congolais. Toutes les écuries présidentielles prédatrices du patrimoine congolais veulent trouver dorénavant grâce aux yeux de madame Françoise Joly afin de continuer à commettre en toute impunité, comme d’habitude, leur forfait.

Comme monsieur Denis Sassou Nguesso a l’habitude de dire en privé à certains de ses ministres : « Au Congo-Brazzaville, c’est moi qui décide de tout, et avec mon stylo je peux faire et défaire des vies ». Maintenant, délégation a été faite à sa marquise de Pompadour de prendre le relai.

Ses premiers faits d’armes remontent au contrôle des ventes des cargos du pétrole brut congolais depuis les Émirats arabes unis. De ce fait, elle contrôle la SNPC (Société Nationale des Pétroles du Congo) et agit en lieu et place de cette dernière. Le siphonage du pétrole et du gaz congolais continue quand le peuple croupit dans une misère indescriptible.

Le grand rapprochement du Congo-Brazzaville avec le Rwanda obéit aussi bien à des relations diplomatiques que privées. Cette fusion quasi charnelle laisse libre court à des conflits d’intérêts, à la corruption, à la gabegie et à l’insécurité de la sous-région d’Afrique centrale. La République démocratique du Congo (RDC) menacée sur sa frontière Est par le mouvement rebelle M23 à la solde du Rwanda est très inquiète de cette idylle entre le Congo-Brazzaville et le Rwanda. Cela a pour conséquence de mettre de l’eau dans le gaz dans les relations entre la RDC et le Congo-Brazzaville bien que pour l’instant chacune des parties fait preuve de gentlemen's agreement.

L’influence du Rwanda au sommet de l’État congolais est telle que le « Pasteur » Yves Castanou avait fait l’éloge du président rwandais Paul Kagame, « Mon modèle après Dieu », dans un discours à la journée nationale de prière du Rwanda le 15 janvier 2023, en saluant le « leadership de ce dernier ». Encore un suppôt congolais au service du Rwanda, plus intéressé par la manne financière que pour prêcher la bonne parole de Dieu. Le vol des deniers dans une succursale de son « église » qu’il avait auparavant nié avant de rétropédaler montre l’opportunisme de ces prétendus « hommes de Dieu » qui ne sont en fait que des prédateurs des âmes faibles, déboussolées à la recherche du bonheur, du salut, tant le Congo-Brazzaville sous monsieur Denis Sassou Nguesso est devenu l’enfer sur terre.

Ce « pasteur » Yves Castanou, personnalité politique controversée, est celui qui avait coupé internet et les réseaux sociaux lors de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 20 mars 2016. Ses différents revirements et pardons montrent l’immaturité de l’homme coutumier des bourdes qui soit dit en passant est le neveu de la première dame du Congo-Brazzaville, madame Antoinette Sassou Nguesso. Fermons le banc ! Au Congo-Brazzaville, le pouvoir s’exerce en famille comme dans une épicerie familiale.

La citation du « Pasteur » Yves Castanou à la journée nationale de prière du Rwanda le 15 janvier 2023 est celle-ci : « Au Congo, tout le monde sait que je crains Dieu, que j’aime Dieu, que je suis son enfant, mais j’ai sur la terre un modèle en termes de leadership. Mon modèle après Dieu - Dieu le Père, Fils, l’Esprit - c’est cet homme (en parlant de Paul Kagame ndlr). Je suis jaloux de vous (en parlant des Rwandais nldr) parce que je vois ce que Dieu fait ici. Cet homme vient avec le fardeau de Dieu à la tête du pays. Il mérite l’honneur avant Dieu (on peut penser qu’il voulait dire “après”, ndlr.) Le premier homme de Dieu c’est le président. Il est l’apôtre du Rwanda. » Le ver est dans le fruit avec un vent grandissant de cynisme d’hommes de peu de foi.

Récemment le groupe turc Albayrak a obtenu la concession des terminaux polyvalents du port de Pointe-Noire avec un accord signé avec le Congo-Brazzaville pour une durée de 25 ans portant sur la réhabilitation, la modernisation, l’expansion et l’exploitation des terminaux conventionnels du port de Pointe-Noire. Ce groupe selon nos informations a été introduit au Congo-Brazzaville avec l’appui de madame Françoise Joly qui contrôle au Congo-Brazzaville tous les réseaux économiques Turcs, Russes et Émiratis. Nous connaissons tous l’intérêt stratégique des ports dans un pays. En déléguant sa souveraineté nationale à des étrangers, le Congo-Brazzaville pourrait être à l’avenir un grand lieu de trafic en tout genre, surtout en ce qui concerne les armes et les drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne. Notre jeunesse oisive serait ainsi livrée à ces marchands de la mort pour leurs propres intérêts, au désespoir des parents qui n’imaginent plus aucun avenir pour leurs enfants au Congo-Brazzaville.

Le Congo-Brazzaville est devenu une dépendance du Rwanda en échange d’une coopération sécuritaire afin de maintenir la dictature congolaise au pouvoir ad vitam aeternam.

Dans le cas où le Rwanda recevrait sur son sol les immigrés indésirables de l’Angleterre, certains seraient transférés au Congo-Brazzaville afin de venir labourer les terres arables acquises par le Rwanda ou rejoindre les forces des mercenaires rwandais au Congo-Brazzaville en vue de la préservation du pouvoir congolais, et de la déstabilisation de la RDC sur son front Ouest depuis Maloukou.

Cette politique étrangère irresponsable menée par messieurs Denis Sassou Nguesso , Denis Christel Sassou Nguesso, Yves Castanou et mesdames Rosalie Matondo, Françoise Joly la Mata Hari du Rwanda au Congo-Brazzaville n’augure rien de bon pour le peuple congolais dont l’avenir est déjà assombri par une gestion calamiteuse des affaires publiques qui durent depuis plus de 40 années cumulées de pouvoir dictatorial.

La seule conclusion que nous pouvons tirer de notre analyse est que le Congo-Brazzaville est à vendre ; serait-ce la partie Nord ou Sud ?

Après avoir dilapidé toutes les richesses minières, gazières et pétrolières au Sud du pays, les dirigeants congolais actuels qui rusent sur notre valeur d’Unité pourraient demander la scission du Congo-Brazzaville tant le Nord du pays est riche en ressources naturelles non encore exploitées.

Le pays se meurt, et il est temps d’unir nos forces pour le sortir de cette mouise. L’on ne pourra pas continuer à prétendre jour après jour, mois après mois, année après année, que quelqu’un, quelque part effectuera le travail à notre place en changeant les choses.

Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, oublions ce qui nous divise, soyons plus unis que jamais pour la lutte finale, car il y va de notre survie en tant que peuple ; vivons pour notre devise Unité, Travail, Progrès.

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Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

La nuit du 24 janvier 2024 a été épouvantable pour des députés congolais, sommés de se présenter au parlement le 25 janvier 2024 à 9h00 pour une réunion extraordinaire curieusement, sans ordre du jour. Tous étaient en vacances quand ils ont été joints par téléphones entre 18 et 22 heures. Nombreux ont cru au guet à pan. Connaissant les pratiques tordues du président Sassou et sa bande de véreux, plusieurs députés ont eu des insomnies jusqu'à l'arrivée au parlement.

A l'Assemblée nationale, les députés ont reçu les documents du projet de loi portant modification de la loi n°39-2023 du 29 décembre 2023 portant la loi de finances pour l'année 2024. L'exposé des motifs dudit projet demandait aux députés de corriger ou réécrire l'article trente sixième, en intégrant « l'émission de bons et d'obligations sur le marché régional ». Cette mention avait été oubliée dans la première version de ladite loi. Une telle omission avait l’inconvénient de paralyser le ministre des finances dans les négociations des «...termes de la dette en vue d'obtenir les différents aménagements possibles ( annulation, rééchelonnements, refinancements, répofilage, etc.) et les appuis budgétaires et tout don, legs et fonds de concours ». Il faut être naïf de croire que le gouvernement et le Parlement puissent commettre une erreur de ce genre car, une démarche similaire a été adoptée dans le bradage de cent vingt un mille hectares aux Rwandais. Admettons que cela soit une erreur, y avait-il péril en la demeure au point de tenir une session extraordinaire avec 2/3 des députés pour analyser les documents et tout valider en une journée ?

Les raisons profondes de ce travail à la hâte

Il y a quelques temps, nous avons alerté que le Congo était sous les projecteurs et ses montages financiers en Europe via la Deutsche bank, Rothschild et autres devraient échouer parce que suspecté de blanchiment. Malheureusement, peu de gouvernants ont pris ces révélations au sérieux. Pourtant, les interventions des lobbyistes et autorités congolaises à coup de millions d'euros auprès des institutions bancaires européennes, pour l'émission obligataire depuis bientôt une année se sont soldées largement par un échec. Selon nos informations, la République du Congo espérait obtenir un milliard et demi à trois milliards et demi d'euros d'émission obligataire après les deux dernières revues positives du FMI et nonobstant l'élévation par Standard & Poor's de la note de B- à B sur le court terme et de CCC+ à C sur le long terme, avec une perspective stable sur la base d'une amélioration notable de sa production pétrolière, le Congo n'a pu obtenir gain de cause sur l'émission obligataire.

Déboutés en Europe et pris de cours par la date butoir de mars pour changer les anciens billets, les mafieux sont obligés de se tourner vers la sous-région où règne l'opacité couplé à la crainte des saisies des avoirs par Hojeij et autres créanciers douteux; d’où la convocation en urgence des députés.

La République du Congo retardait le remplacement intégrale des billets de FCFA dans la CEMAC du fait d'un important stock de billets entre les mains des autorités mafieuses; il s'agirait d'un montant de 750 milliards de FCFA injustifiables. L'émission aurait eu pour but également de blanchir ce stock de vieux billets dans les banques locales : les actuels possesseurs, en les échangeant contre des titres, deviendraient des créanciers officiels et rémunérés de la République du Congo. Ces titres pourraient également être cédés, échangés ou revendus dès lors qu'ils seront côtés dans les bourses internationales...

Dernier intérêt de cette opération, l'argent recueilli devrait permettre une énième restructuration de la dette congolaise. Les créanciers du Congo après décote, échelonnement des règlements, percevront une infime partie de ce qu'il leur est dû ; d'autres créanciers « bidon » de la République seront à 100% gagnants dans cette opération.

Voilà la vraie raison qui taraude les esprits des gouvernants mafieux et incompétents du Congo qui ont peur d'être rattrapés. S'il est vrai que le président de l'assemblée, Isidore Mvouba encourageait la thésaurisation des fonds en reconnaissant à l'époque, « qu'ils cachaient l'argent » mais il sied de dire haut et fort, que les parlementaires qui accompagnent les mafieux sont indirectement complices des malheurs des congolais et de la politique de la terre brûlée que M. Sassou et son gouvernement perpétuent depuis des lustres. Le bilan positif de la gouvernance de certains leaders africains est légion. Même celui des putschistes comme Brice Oligui Nguema révèle qu'on peut mieux faire sans s’endetter. Les gouvernants doivent savoir qu'ils ne peuvent pas mentir tous les jours à leur peuple. Démosthène, penseur grec du IVè siècle l'avait déjà prévu : « il n'est rien qui vous fasse plus grand tort qu'un homme qui ment. Car, ceux dont la constitution réside dans les paroles, comment peuvent-ils, si les paroles sont mensongères, conduire une politique en toute sûreté ? ». Jusqu'à quand les congolais continueront-ils de rester dans une prison à ciel ouvert ou vivre dans la précarité quotidiennement alors que le sous-sol de leur pays est très riche ? Accepteront-ils d’être dirigés par des méchants gouvernants et inconscients et sans cœur ? En tout cas, l'opprimé ne doit pas s'attendre qu'on l'affranchisse, il doit arracher sa liberté et lutter par tous les moyens pour la conserver. Les ministres de cultes, les jeunes, les enseignants, les professionnels des médias bref les intellectuels sont appelés à la rescousse de la population.

Ghys Fortune BEMBA DOMBE